Alors que le parlement britannique milite pour la mise en place de restrictions sévères dans le secteur du jeu de hasard, le conservateur Jenkinson marque son opposition. À la place, il suggère de la tempérance, et propose les solutions issues des nouvelles technologies pour leur précision.
Jenkinson rejette la censure
Mark Jenkinson n’en veut pas. Membre du parlement britannique depuis plusieurs années, le député du parti conservateur milite pour l’atténuation des ardeurs péremptoires des autres parlementaires favorables à une réforme profonde du secteur du jeu de hasard au Royaume-Uni. Pour lui, cette mesure semble hors de propos au regard des faibles effets négatifs du jeu de hasard sur la société britannique. En effet, Mark Jenkinson estime que la proportion de la population victime de problèmes de santé causés par les jeux de hasard n’est que de 0,3 %, chiffre qui est insignifiant pour lui. De ce fait, et selon sa vision des choses, durcir le cadre du jeu de hasard dans le secteur écorchera le plaisir de jeu de l’autre majorité de joueurs qui n’ont aucun problème.
Le parlementaire est même allé jusqu’à comparer les mesures proposées par les parlementaires, à la lutte contre l’alcoolisme. Cette comparaison lui amène à affirmer que les électeurs protesteraient certainement si des mesures de restriction de la consommation d’alcool étaient mises en place par le gouvernement britannique. C’est pourquoi, d’après le média The House, le parlementaire pense que la censure dans le secteur du jeu de hasard créera le mécontentement dans l’opinion publique. Pour le conservateur, les solutions uniques « one size fits all » n’ont jamais marché nulle part. Il assimile même les débats actuels, sur la réforme du jeu de hasard, à une traversée périlleuse d’une « corde raide » où le moindre faux pas causerait la chute de l’acteur.
Les nouvelles technologies à la rescousse
Pour Mark Jenkinson, le parlement devrait plutôt se tourner vers des solutions et des outils issus des nouvelles technologies de l’information et de la communication. Jenkinson pense ainsi que ces outils technologiquement avancés permettraient par exemple d’implémenter une approche ciblée de la lutte contre les effets pervers du jeu de hasard. Ainsi, seuls les joueurs à risque pourront être mis à l’écart des jeux de hasard, permettant ainsi à l’ensemble des autres joueurs de s’amuser sans contrainte injuste.
Selon le parlementaire, il est d’autant plus important de protéger le secteur du jeu de hasard qu’il contribue à l’équilibre économique de la Grande-Bretagne. Pour Mark Jenkinson, censurer le jeu de hasard reviendrait à perdre des milliards d’euros, à ébranler le tourisme, et le secteur de la finance. En plus de ces effets préjudiciables à l’économie britannique, Jenkinson explique que la censure de du jeu de hasard provoquera une migration des joueurs vers des plateformes de jeu illégales et favoriserait la propagation de la gangrène dans l’ensemble du secteur. Alors même que ceux-ci n’offrent ni protection au consommateur ni revenu fiscal pour l’État. Conscient que ces idées pourraient être interprétées de manière confuse, le parlementaire a vite fait de préciser que ses convictions sur le jeu de hasard proviennent de longues analyses menées pendant plusieurs années, loin des « stéréotypes paresseux » qui pullulent dans l’opinion publique. Il espère que le gouvernement trouvera le juste équilibre lors du déploiement des réformes à venir.
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