À la suite de sa visite du 11 janvier en Crimée, le chef d’État russe Vladimir Poutine a jugé préférable de freiner le projet de développement de Golden Coast, la zone de jeu d’argent de Crimée, afin de privilégier la résolution de problèmes plus essentiels au bon fonctionnement de la péninsule.
Changement de plan selon les « priorités »
Le développement de Golden Coast, la future aire de jeux d’argent de Crimée annoncé, n’aura malheureusement plus lieu dans les délais prévus.
Un mois après l’approbation de Golden Coast par le chef d’État Vladimir Poutine, la presse russe avait annoncé que d’après les dires de Sergey Aksyonov, le chef d’État de Crimée, trois investisseurs anonymes avaient émis le désir d’investir 48,7 millions de dollars dans le développement de l’aire de jeu Golden Coast. Ensuite, quelque temps avant Noël de gros bonnets de l’administration de Crimée avaient annoncé que la signature d’un partenariat d’investissement avec ces investisseurs devait avoir lieu en fin d’année. De plus, en octobre de l’an passé, la Russie qui annexe la Crimée depuis plus de cinq ans déjà a donné son accord pour la réalisation du tout premier casino de Golden Coast avant 2022.
Tous ces évènements semblaient présager l’avancée du projet Golden Coast, mais les révélations faites la semaine passée par différents médias russes expliquaient que la tournée effectuée en janvier 2020 par le président russe avait conduit les responsables de Crimée à de nombreux décrets visant la résolution de problèmes primordiaux, notamment le ravitaillement en eau, l’épuration et l’ensemble des questions environnementales non traitées dans la péninsule. En outre, le président russe avait aussi émis des griefs au sujet de la situation des institutions de santé de la péninsule, qui à son avis se trouvent en bien plus mauvais état que les institutions de santé de Russie.
Les supports médiatiques ont également déclaré que selon des membres de l’administration de Crimée, Aksyonov a estimé préférable de stopper le développement de Golden Coast au profit de l’amélioration des infrastructures et des institutions de santé de la péninsule. En fin de compte, Golden Coast devra attendre.
L’annexion de la Crimée par la Russie empêcherait certains investisseurs d’investir dans la région
Depuis 2009, presque tous les jeux existants ont été interdits au sein de tous les territoires russes, excepté les quatre régions géographiquement isolées qui représentent les zones de jeu. En 2014, Sotchi et la Crimée ont intégré ces zones de jeu.
Mais, suite à l’annexion de la Crimée par la Russie, de nombreux embargos financiers planent encore sur l’essor du secteur des jeux d’argents en Crimée. Cette sanction imposée par les pays européens empêche des investisseurs occidentaux de participer au développement d’une zone de divertissement (secteur des casinos) en Crimée. Par conséquent, les investisseurs du secteur du casino en Crimée risquent de ne venir que de la Russie.
Pour le moment, seule la zone de jeu de Primorye suscite l’intérêt d’investisseurs internationaux du secteur des jeux d’argents.
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