Après une longue attente, la zone de Crimée vient d’obtenir l’autorisation de la Russie concernant la construction de futurs casinos dans son territoire. Le premier établissement verra le jour en 2022 et sera implanté dans le village de Katsiveli.
Un projet qui constitue un changement majeur
Il aura suffi des années à la Russie pour autoriser la zone de Crimée d’accueillir un casino. Selon le Premier ministre Dmitry Medvedev, le premier de la liste sera accessible au grand public en 2022. Dans le secteur des jeux d’argent, la Russie a mis en place des règles strictes visant à interdire le marché. Proscrit depuis 2009, les jeux d’argent et de hasard n’ont pas eu le droit de sévir dans le pays sous risque de sanctions sévères. Cette interdiction ne s’applique pas à toutes les zones puisque quatre territoires officiels sont libres de proposer ce type d’activité. À cette liste s’ajoute celui de Sotchi et de la Crimée après cette nouvelle.
L’annexion de la Crimée en 2014 a été fortement condamnée par la communauté internationale. Suite à cela, des sanctions ont été dirigées vers la Russie notamment par les États-Unis. L’Union européenne prend la partie des Américains en empêchant les états membres d’effectuer des investissements en Crimée. Ce qui signifie que l’Europe et les USA n’ont nullement l’intention d’investir dans ce projet. Le lancement du premier casino terrestre devrait intéresser les opérateurs russes, chinois ou encore cambodgiens. Des exploitants spécialisés dans le domaine du jeu qui profitent de cette opportunité afin de s’établir sur cette zone et élargir sa clientèle. D’après les renseignements recueillis, le nom de Naga Corp a été cité et serait sur le point d’implanter un casino de la zone de Primorye : le Naga Vladivostok. Cette démarche pourrait le mener en Crimée et cibler d’autres clients.
L’installation d’un casino dans la zone de Crimée suscite de nombreuses questions et les réponses ne sont pas encourageantes. En effet, plusieurs analystes sont assez sceptiques quant à l’avenir de cet établissement de jeu. Contrairement à la zone de Primorye, celle de Crimée comporte peu d’infrastructures adéquates facilitant le séjour des visiteurs. Le premier aéroport est à 70 km et les destinations à but touristique restent moindres. Difficile donc de trouver un coin propice à la détente et au divertissement. Actuellement, on ne sait pas encore si la Russie est prête à investir dans cette zone afin de séduire les touristes.
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