Le développeur de jeux de casino en ligne Playtech a décidé de suspendre la recherche de son nouveau dirigeant, le successeur d’Alan Jackson. L’entreprise a mis un an pour désigner une personne prenant la place du PDG de la firme. Pour le moment, c’est l’administratrice non exécutive, Claire Milne, qui a été nommée présidente par intérim qui prend en charge toutes les tâches décisives de manière temporaire.
Aucun remplaçant à l’horizon et baisse salariale
Le départ d’Alan Jackson a eu un impact important sur la société Playtech et ses collaborateurs. Il faut dire que ce dernier a été grassement payé et a profité de plusieurs privilèges. L’actuel président du fournisseur a rejoint le conseil d’administration en 2006 et a grimpé les échelons en devenant directeur exécutif en 2013. En mai 2019, les actionnaires de Playtech ont voté contre sa réélection au cours d’une assemblée générale qui se déroule chaque année au sein de la firme. En clair, les investisseurs de l’éditeur de jeux de casino en ligne ont rebroussé chemin à cause d’un plan de paiement salarial plus avantageux pour les employés. En effet, la démarche consistait à augmenter la rémunération de plus de 18 % et des cotisations de retraite de 46 % au PDG Mor Weizer. Au total, le salaire de base du dirigeant s’échelonnait à 1,13 millions d’euros en 2018 au lieu des 950 336 euros en 2017. Outre le système de financement, les actionnaires se sont également intéressés aux méthodes de gestion. Durant ses fonctions, l’entreprise a offert de nombreux bonus à Alan Jackson incluant un salaire d’environ 470 000 en 2018 et une voiture de luxe. Le directeur et son conseil d’administration ont été fortement critiqués en raison de grosses dépenses inutiles surtout avec une concurrence toujours aussi féroce.
En attendant, la remplaçante à durée déterminée d’Alan Jackson, Claire Milne, prendre les choses en main. Toutefois, elle sera moins payée que son prédécesseur et touchera le même salaire que les dirigeants des 250 entreprises britanniques. Coté bourse, le capital du groupe se situe entre la 101ème et la 350ème position. Compte tenu de ses années d’expérience, l’actuelle présidente par intérim saura assurer une transition dans les meilleures conditions possible. À noter que la responsable a déjà présidé la Commission de Surveillance des Jeux de l’île de Man. De quoi remplir facilement sa mission et répondre aux demandes. En cette période de confinement, Playtech a dû reporter tous les projets prévus cette année.
À propos du logiciel Playtech
- Date de création : 1999
- Licence / Origine : UK
- Site officiel : https://www.playtech.com/
- Jeux en 3D : Oui
- Jeux sur mobile : Oui
- Croupiers en direct : Oui
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