L’interpellation de plusieurs opérateurs de jeux offshore illégaux dans la juridiction du centre de Luzon a conduit à une enquête impliquant un chef de la police régionale. Au cours d’un communiqué de presse, le général Rommel Francisco Marbil, le chef de la police nationale philippine a déclaré que l’affaire résulte de plusieurs incidents qui se sont déroulés dans les centres POGO non conformes à la législation en vigueur.
Des activités criminelles non signalées
D’après les informations du PAGCOR, il y a seulement 43 POGO légaux qui exploitent le marché à Kawit, Cavite et dans la région de Manille. Les opérateurs restants proposent illégalement des offres de jeu et d’autres prestations faisant l’objet d’une étroite surveillance. Lors d’une intervention précédente dans la zone du Centre Luzon, les autorités ont procédé à l’arrestation de nombreux opérateurs de jeu offshore illégaux philippins. À la suite de ce raid, le chef du Bureau régional de police, le général Jose Hidalgo Jr. est dans la ligne de mire des responsables. Cette décision permet d’évaluer clairement sa responsabilité à propos de cette arrestation. L’enquête touche également d’autres personnes comprenant le personnel du commissariat municipal de Bamban, Tarlac, le chef de la police Porac, Pampanga et le directeur du bureau provincial de la police de Pampanga.
Le raid de la police a suscité l’attention des représentants des Philippines menant à la mise en place de mesures efficaces. La descente sur terrain a permis de déceler des cas de torture, de meurtres et de trafic d’êtres humains. Compte tenu de la gravité de l’affaire, plusieurs responsables ont été pointés du doigt dont la maire de Bamban, Tarlac, Alice Guo, qui a été suspendue de ses fonctions durant six mois pour faute grave.
Selon les déclarations du général Rommel Francisco Marbil, le chef de la police nationale philippine (PNP), aucun signalement n’a été fait concernant des meurtres qui auraient été perpétrés dans les établissements POGO. Il a expliqué qu’une enquête a été ouverte afin de déterminer précisément le déroulement des événements. Le chef a aussi souligné que les agents en question ne représentaient guère des protecteurs des POGO.
De son côté, le major général Leo Francisco, le directeur du Groupe d’enquêtes et de détection criminelle a indiqué que toute son équipe est sur le point de procéder à l’application d’un mandat lié aux données informatiques. Il a ajouté qu’après ce processus, les résultats de la recherche sur les ordinateurs et autres équipements seront dévoilés.
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