D’ici 2025, la préfecture d’Osaka au Japon compte réaliser un projet ambitieux d’hôtel-casino. Malgré les doutes émis par certains sur le respect du calendrier de ce projet et même sa réalisation, Hirofumi Yoshimura, le gouverneur de la préfecture, avait tenu à rassurer tout le monde sur sa volonté de mener ce fastidieux projet à bout. Désormais, la date limite définitive de l’appel d’offres pour les casinos intégrés de cette municipalité de 2,7 millions d’âmes est connue.
Osaka se rêve en Las Vegas
Osaka, la troisième plus grande ville du Japon ambitionne de construire, sur une partie des 489 670 m2 que forme l’île de Yumeshima, des hôtels et casinos afin de stimuler l’économie locale. En se bâtissant dans le style Las Vegas, la ville compte sur l’afflux de touristes pour se développer. Toutefois, dans la course pour obtenir l’une des trois licences de casinos intégrés disponibles, d’autres concurrents sont en lice. Outre Yokohama, la capitale de la préfecture de Kanagawa, les préfectures de Nagasaki et Wakama sont dans la course pour le précieux sésame.
Un projet de casino dans contexte juridique controversé
Jusqu’en 2018, date à laquelle Shinzo Abe, alors Premier ministre et le gouvernement de coalition décidèrent d’adopter une loi portant autorisation de construction de trois casinos intégrés, les jeux d’argent étaient une activité illégale au Japon. L’interdiction des jeux d’argent au Japon remonte à 1907. Mais, si le gouvernement a prévu une sanction pécuniaire de 500 000 yens, soit environ 3 852 euros, il a pratiquement toujours fermé les yeux sur les jeux d’argent.
C’est dans ce contexte de flexibilité juridique que fleurit sans doute ce projet de casinos, d’hôtels, etc. Ceci explique d’ailleurs mieux pourquoi, l’une des conditions pour porter ce projet exige que la gestion des sites de jeux au hasard soit confiée à une entreprise étrangère. Quant à la date limite de demande de licence, elle est fixée pour avril 2022. Les demandes de licence doivent être dûment remplies et soumises à l’appréciation des sélecteurs fédéraux avant cette date butoir.
Une date pour les partenaires opérationnels étrangers
S’agissant des partenaires étrangers, la date à laquelle ils sont tenus de remettre les plans de leur politique de développement de la communauté est fixée pour le 6 avril. Avant la survenue de la pandémie de Covid-19 qui a stoppé ce projet, Osaka avait déjà reçu les propositions de certains grands exploitants d’hôtels et de casinos. Il s’agit en l’occurrence de Galaxy Entertainment Group, MGM Resorts International de Kirk Kerkorian ou encore Genting Malysia Berhad, compagnie malaisienne spécialisée dans les loisirs.
Selon GGRAsia qui fournit toutes ces informations, les autorités de la ville d’Osaka se disent impatientes de choisir un partenaire étranger. Elles seront satisfaites si ce choix est effectif avant la fin du mois de septembre. Cette satisfaction serait à son comble si ce choix se traduit par un résultat positif, débouchant sur l’ouverture officielle du complexe de casinos intégrés sur l’île artificielle de Yumeshima dans les délais prévus.
Nagasaki réduit sa liste de concurrents
Située sur une superficie de 405,9 km², la préfecture de Nagasaki aurait, toujours selon GGRAsia, ramené à trois sa liste de partenaires opérationnels. Moheman Gamimg Entertainment et le Groupe Partouche auraient été mis à l’écart. Dans la foulée, seuls de noms comme Casinos Austria International, Oshidori Int’l et The Nicky and Chyau Fwu (Parkview) Group.
Dialogue compétitif et test de probité en vue
Les responsables de la ville emblématique durant la Deuxième Guerre mondiale souhaitent entamer un « dialogue compétitif » avec les partenaires potentiels restants. Par ailleurs, ils souhaitent, avant de regarder en août la présentation définitive du projet, leur faire passer un test de probité. À l’issue de ce dialogue et de ce test, le finaliste sera alors connu au début de l’année prochaine et pourra alors démarrer effectivement ce colossal projet de casinos intégrés au Japon.
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