À la suite de la publication du livre blanc britannique sur le jeu, l’United Kingdom Gambling Commission/UKGC, régulateur des jeux au Royaume-Uni d’argent dévoile un nouveau programme qui lui permettra de mieux comprendre les éléments à considérer dans ce document qui vise à réviser la loi sur les jeux. Il s’agit du programme qui porte sur les données probantes, les lacunes et les priorités à tenir en compte dans l’environnement des jeux. De 2023 à 2026 cette commission va ainsi étudier 6 axes principaux qui portent sur : les effets de l’implication précoce des jeunes dans le monde des jeux d’argent, l’étude de la variation des expériences de jeu en fonction des catégories de jeux disponibles, les préjudices issus des méfaits du jeu, la violation de la loi et l’étude de la criminalité dans ce secteur d’activité et enfin, la commission étudiera le cas des risques liés au jeu en analysant le rapport entre le comportement des opérateurs de jeux vis-à-vis des joueurs.
Mineurs et jeunes adultes
Il s’agit d’une thématique intéressante qui vise à comprendre à partir de quel âge les personnes mineures et les jeunes adultes s’engagent à découvrir l’univers des jeunes. Ainsi, cette étude portera sur deux populations différentes. D’un côté, le régulateur regroupera la tranche d’âge de 16 à 17 ans. D’un autre côté, le cas des jeunes adultes âgés de 18 à 24 ans sera étudié. En s’intéressant à cette précocité, la UKGC espère dresser à partir de son enquête le profil et le catalogue des éventuels sujets vulnérables et pourra non seulement apporter des réponses préventives rapides, mais aussi elle apportera des traitements spéciaux et adéquats.
Variation des expériences de jeu
Dans l’aspect expérience, la commission espère comprendre ce qui motive les joueurs à diversifier leur choix dans le cadre face aux multiples catégories de jeux d’argent existants. Cette thématique est justifiée par le fait qu’en un mois, plus de 23 millions de citoyens britanniques se sont tournés vers une forme de jeu. Ainsi, en se rapprochant de différents sujets d’une telle population, il sera plus aisé de comprendre les raisons qui peuvent permettre aux joueurs de rester ou sortir d’une circonstance de type préjudiciable ou difficile.
Préjudices et vulnérabilité en matière de jeu
Comme tout régulateur jaloux de son statut, la question de la vulnérabilité ou de la victimisation des joueurs est un sujet crucial qui intéresse le régulateur britannique. À propos de cette situation, le régulateur souhaite enquêter sur les difficultés particulières auxquelles les joueurs sont confrontés lorsqu’ils jouent. Les cas comme les pertes financières, les troubles mentaux ou même les autres effets négatifs.
Illégalité, criminalité et violation des lois sur le jeu
Le cinquième sujet sur lequel la UKGC compte se pencher concerne le rapport entre la criminalité et le jeu. Dans le but d’établir ce lien, la commission compte étudier et trouver des éléments nécessaires pour que les jeux d’argent ne soient pas exploités comme des moyens illégaux pour favoriser les fléaux sociaux comme la commission des crimes et le blanchiment d’argent. Cette thématique englobe aussi l’étude du lien entre le jeu et la justice pénale.
Qualités des produits et risques connexes
En dernier lieu, le régulateur va chercher à évaluer les caractéristiques des différents produits proposés et la façon dont ceux-ci affectent l’esprit des joueurs. Les caractéristiques des produits de jeu comme les gammes des mises, les taux de paiement et même les éléments graphiques et visuels d’un jeu peuvent créer un engouement pour le jeu. Dans pareil cas, le régulateur britannique s’efforcera à comprendre les risques liés au rapprochement des joueurs en faveur des jeux. En outre, le régulateur veut savoir comment les pratiques des opérateurs affectent les joueurs. Que ce soit sur l’aspect publicitaire, la promotion du jeu responsable ou la sécurisation des consommateurs, le régulateur cherchera à comprendre comment ces pratiques des opérateurs influencent négativement sur les joueurs.
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