Au cours de la période 2020-2021, Loto-Québec a réalisé une dépense à hauteur de 2 millions de dollars en heures supplémentaires. Cette dépense est d’autant plus importante alors que les casinos et les salons de jeux ont affiché portes closes durant plusieurs mois.
Des travailleurs de soutien au premier plan
Selon le quotidien Le Journal, Loto-Québec a dépensé une grosse somme en heures supplémentaires tout au long de la crise sanitaire. En dépit de la fermeture des casinos et des salons de jeux, l’opérateur a tout de même payé des heures supplémentaires d’une valeur de près de 2 M$. D’après la direction, ces dépenses touchent principalement des activités opérationnelles sur le plan de la technologie de l’information. Les tâches consistent essentiellement à équiper le personnel en télétravail et répondre à toutes les demandes dans le cadre de son service d’assistance.
À la suite des données obtenues par la Loi de l’accès à l’information, Loto-Québec a finalisé un paiement de 42 659 heures supplémentaires en 2020. Ce rapport est difficilement justifiable compte tenu des impacts causés par la pandémie mondiale de Covid-19. Par ailleurs, des milliers de salariés ont été inactifs pendant des mois. En tout, ils étaient plus de 4 200 travailleurs à l’automne. En ce qui concerne leur rémunération, Loto-Québec a choisi de payer l’intégralité de leur salaire entre mars et juin 2020. Mais en 2020-2021, l’opérateur a fait essentiellement appel à des travailleurs de soutien qui ont bénéficié de la majeure partie de l’investissement, soit un total de 1,97 million de dollars en heures supplémentaires. Les principaux concernés ont partagé 1,16 million de dollars avec le personnel qui a obtenu 758 521 dollars et les cadres avec 55 423 dollars.
D’après le directeur Québec de la Fédération canadienne des contribuables, Renaud Brossard, Loto-Québec aurait dû favoriser ses salariés mis à pied au lieu d’en embaucher de nouveaux. Néanmoins, le responsable tenait à féliciter Loto-Québec pour avoir encore eu la possibilité de dépenser une telle somme avec la fermeture des casinos au fil des neuf mois. De plus, l’offre de jeux était limitée à cause du protocole sanitaire. En matière de chiffre, la société d’État avait déjà versé 6,2 millions de dollars pour des heures supplémentaires lors de l’exercice financier précédent avant l’entrée de l’épidémie sur le territoire. Dans un autre secteur, la hausse des heures supplémentaires a aussi été recensée au sein de la Société des alcools du Québec (SAQ). Afin d’assurer la continuité des opérations, le remplacement des employés était indispensable, précise le porte-parole Yann Langlais Plante.
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