Depuis l’annonce du couvre-feu mise en place dans 8 métropoles de l’Hexagone, plusieurs établissements de jeu sont durement touchés par les restrictions. Parmi eux, les deux groupes Partouche et Barrière ne sont pas épargnés par la fermeture à cause de la propagation du Covid-19 sur le territoire. À l’exception des restaurants, les casinos situés dans les zones d’alerte maximale ne seront plus accessibles jusqu’à nouvel ordre. Ce lundi, les deux groupes ont déposé une requête pour la réouverture de 11 de leurs casinos avant 21h.
Entre sentiment d’injustice et incompréhension
Malgré le respect des protocoles sanitaires, les onze casinos du groupe Partouche et Barrière sont en pleine tourmente avec l’incapacité de poursuivre leurs activités en raison de nouvelles mesures annoncées par le gouvernement. Selon Fabrice Paire, le président du directoire de Partouche, toute l’équipe fait face à une injustice suite à la fermeture de six casinos au moment où les restaurants peuvent accueillir des clients avec des précautions moins contraignantes. C’est le même constat du côté de Barrière qui ne comprend guère la situation. Pour le directeur général des casinos du groupe, Éric Cavillon, la majeure partie des établissements a instauré des changements afin de suivre à la lettre les consignes même si elles sont difficiles. Il s’avère que ce n’est pas suffisant puisque le groupe vient d’apprendre la fermeture complète de cinq casinos comprenant celui d’Enghien-les-Bains, le leader du classement.
Avec la cessation de toutes les activités, les exploitants craignent un impact économique important sur le long terme. Fabrice Paire a précisé que le groupe est en accord avec ce couvre-feu qui ne devrait en aucun cas justifier une fermeture complète des casinos. Par ailleurs, Partouche et Barrière assurent qu’il n’y a eu des cas de contamination au sein de leurs établissements depuis le déconfinement. Éric Cavillon a souligné que les précautions ont été prises, à commencer par le port du masque obligatoire, l’installation de plaques de plexiglas entre les machines à sous et la désinfection régulière des équipements. Par ailleurs, le personnel était ravi de revenir travailler et reprendre leurs fonctions après des mois d’inactivité. Actuellement, 800 collaborateurs sont encore placés en chômage partiel, soit 30 % du produit des jeux et 1 200 salariés du côté de Barrière.
Des actions en justice ont été menées comme ce fut le cas des casinos de Lille et de Toulouse qui ont obtenu gain de cause. Néanmoins, rien n’y fait puisque la plupart des casinos des deux groupes doivent plier boutique. Des décisions préfectorales qui vont entraîner la baisse brutale des revenus provenant en particulier du casino d’Enghien-les-Bains, le poids lourd du marché. D’après le syndicat patronal Casinos de France, le PBJ total des opérateurs était déjà en chute libre lors de l’exercice 2019-2020 avant les fermetures administratives. Les huit clubs de jeux parisiens sont aussi fermés suscitant une vague d’inquiétude de la part des exploitants. Outre les effets négatifs sur l’économie, les conséquences sociales seront à prévoir notamment les pertes d’emploi. Le secrétaire fédéral de la section des casinos et clubs de jeux de la Fédération Employées et Cadres FO, Jean-Christophe Tirat, tire la sonnette d’alarme en informant le président de la République et les parlementaires sur la gravité de la situation.
Non dit
Bonsoir, esque le pasino Aix en Provence ouvrira ses portes le 1 décembre ? Merci
Marc Baudet dit
Bonjour, pour en être sûr le mieux est de les contacter. Vous trouverez les détails du Pasino d’Aix en Provence sur notre fiche détaillée ici : https://jeux-gratuits-fr.casino/casinos-terrestres/pasino-aix-en-provence.html