Tout opérateur de jeux de hasard qui souhaiterait s’implanter dans la ville de Dallas ne devra pas seulement se référer à la législature, mais devra en outre tenir compte du conseil municipal. Ces propos ont été tenus par le maire Eric Johnson à l’occasion de son traditionnel échange avec la chambre de commerce régionale. Cette information intervient en marge de l’acquisition controversée des Dallas Mavericks par les familles Adelson et Dumont, propriétaires des Las Vegas Sands. Selon le maire, la municipalité aura son mot à dire dans différents aspects clés nécessaires à l’implantation d’une salle de jeu dans la ville de Dallas, d’où l’importance de sa consultation.
La ville aura son mot à dire pour tout projet d’implantation d’un casino à Dallas
Lors de son entretien annuel avec la chambre de commerce régionale de Dallas, le maire Eric Johnson a fait des commentaires sur l’avenir des jeux de casino dans la ville. Il a souligné certains des défis auxquels les opérateurs pourraient être confrontés, les avertissant que la législation des jeux de casino n’est pas la seule chose qu’ils doivent garder à l’esprit. Johnson a réfléchi à cette possibilité à la suite de l’accord entre Las Vegas Sands et les Dallas Mavericks qui a vu l’exploitant du casino acquérir un terrain à Irving.
Bien que l’État du Texas n’autorise pas actuellement les jeux de casino commerciaux, les militants sont dans l’optique de changer cela depuis des années, certains d’entre eux dépensant des millions en lobbying. La récente acquisition des Mavericks, qui est encore soumise à l’approbation de la NBA, a suscité des théories selon lesquelles l’arrivée des jeux de casino pourrait se profiler à l’horizon. De toute évidence, les jeux de casino ne sont pas légaux au Texas et il faudrait qu’ils le deviennent à la faveur d’un changement dans la loi de l’État. À cela, Johnson répond que même si le législateur décide en fin de compte en faveur de ces jeux, le débat ne devrait pas commencer par là.
Le maire a expliqué que la consultation du conseil municipal est une étape importante que les exploitants de casinos devraient prendre en compte. Il a également souligné que même si le Texas légalisait les jeux de niveau 3, le conseil de Dallas serait celui qui déciderait des lieux où les entreprises pourraient développer un casino et si elles pouvaient même développer un casino. Selon ses termes, les personnes avec lesquelles il s’assoit au quotidien auront forcément leur mot à dire sur le sujet. Les opérateurs devraient obtenir une myriade de permis pour faire approuver un projet de casino, raison pour laquelle Johnson estime que les discussions avec le conseil municipal constituent un aspect qui devrait préoccuper les opérateurs.
Des projets ambitieux pour le développement du Lone Star State malheureusement plombés à la racine
Les partisans des jeux de casino affirment que leur légalisation stimulerait le tourisme et aurait un impact positif considérable sur l’économie locale. Le propriétaire des Dallas Mavericks, Mark Cuban, a été l’un des plus grands partisans des jeux de casino, affirmant que cela attirerait de nombreux visiteurs au Lone Star State. Quoi qu’il en soit, beaucoup pensent que les perspectives des jeux de casino restent sombres malgré les efforts actifs des Las Vegas Sands pour apporter un changement. Pour le moment, seuls les opérateurs tribaux sont autorisés à gérer des casinos dans l’État.
Les familles Adelson et Dumont de Las Vegas Sands ont déjà dépensé des millions pour essayer d’introduire les jeux de casino au Texas ; ils se joignent aux efforts de Cuban pour implanter un casino de style complexe dans le nord du Texas. Le maire Johnson a déclaré dans la foulée que si un tel emplacement était localisé à Dallas, le conseil municipal aurait également été consulté. Selon lui, la ville doit approuver les permis, les constructions, les fermetures de routes et un grand nombre de procédures pour mettre sur pied un bâtiment de cette envergure. Il reste toutefois sceptique quant à la possibilité d’en arriver là, avec une législature conservatrice qui, jusqu’à présent, n’a pas étendu les jeux de hasard aux jeux de table comme le poker et le blackjack.
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