Les sociétés de jeu italiennes et celles qui exploitent le marché italien sont inquiètes par rapport aux taxes de jeu imposées par le gouvernement. Dernièrement, les industries de jeu viennent d’être soumises à une interdiction générale des publicités sur les jeux d’argent.
La série de mesures contre la prolifération des jeux d’argent en Italie continue
Dans la condition où les législateurs acceptent la réforme fiscale, la taxe passera de 20 % à 25 % à partir du 1er janvier 2019 pour les jeux de casino. Une date qui sera prévue également pour l’entrée en vigueur de la loi sur l’interdiction générale des publicités sur les jeux d’argent. Le gouvernement italien estime que l’augmentation des taxes sera bénéfique pour l’État puisque le domaine des jeux d’argent rapportera 50 millions d’euros de recettes fiscales annuelles supplémentaires grâce à cette réforme fiscale. Les paris sportifs seront taxés à 24 % au lieu de 22 %. Les revendeurs de paris au détail (cartes à gratter, etc.) verront une hausse de taxe de 2 % à 20 % par rapport à leurs revenus annuels. Selon les informations, l’augmentation des taxes sur les paris rapportera 30 millions d’euros supplémentaires pour le trésor du pays.
Des réactions négatives de la part des industries italiennes de jeu
Le président de Logico, l’institution italienne représentant les sociétés de jeux italiennes, Moreno Marasco, a affirmé que d’une façon ou d’une autre, le gouvernement doit chercher des moyens de gagner de l’argent. Par contre, cette hausse ne serait favorable qu’aux opérateurs n’ayant pas obtenu leur licence d’exploitation et travaillant sur le marché italien sans payer de taxe. D’un autre côté, les opérateurs qui suivent les procédures normales deviennent des victimes puisque les opérateurs sans licence pourront contourner facilement les lois existantes et attireront donc facilement la clientèle italienne. Le président poursuit toujours ses affirmations en disant que l’augmentation des taxes ne générera pas les chiffres cités un peu plus haut puisque les sociétés légales auront plus de difficultés à attirer de nouveaux clients. De plus, un cabinet a mené une étude selon laquelle les taxes élevées seraient négatives dans l’attraction de nouveaux clients et cela semble être confirmé selon toujours le président.
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