En Suisse, le secteur des casinos en ligne légaux a fortement progressé surtout lors des confinements causés par la pandémie mondiale de coronavirus Covid-19. Jusqu’à maintenant, la tendance se poursuit en affichant des recettes fiscales en hausse. Selon un rapport, les chiffres montrent un bond de 30 % en moyenne entre 2019 et 2020.
28 % des plateformes licenciées concernées
Les établissements physiques en Suisse ont subi de multiples fermetures en raison des mesures de restrictions mises en place. Par conséquent, les joueurs helvètes ont choisi de se rediriger vers les casinos en ligne du pays pour s’adonner aux différentes options de divertissement comme la roulette, le blackjack et les machines à sous. D’ailleurs, en 2020, le marché recense des recettes fiscales importantes atteignant la somme de 78 millions de francs suisses. Ce montant représente 10 fois plus que l’année 2019.
Généralement, le domaine des casinos online constitue 28 % du secteur en incluant surtout des exploitants locaux. En dépit de ces résultats, les casinos terrestres et en ligne ont été touchés de plein fouet par la crise sanitaire avec de grosses pertes financières. Leurs recettes fiscales ont fortement baissé de 374 millions de francs à 276 millions en 2020.
Depuis la légalisation du marché le 1er janvier 2019 et l’application de la réglementation en vigueur, les normes instaurées restent parmi les plus strictes sur le plan mondial. En clair, la loi n’accorde une licence d’exploitation qu’aux maisons de jeu implantées sur le territoire suisse. Dans l’ensemble, six (6) d’entre eux ont obtenu le fameux sésame en 2019, 3 en 2020 et 2 en 2021. Récemment, le jeudi 13 janvier 2022, Gamrfirst est le onzième casino à bénéficier de cette autorisation. Le lancement du casino en ligne a été effectué par le Casino Barrière de Montreux.
En termes de fiscalité, la Suisse a fait preuve d’une grande souplesse à l’égard des casinos en ligne. Le marché online a réussi à s’imposer dans le paysage des jeux d’argent et cumule 20 % des revenus sur les 3 premiers millions de francs de produit brut des jeux. Du côté des casinos terrestres, ils ont l’obligation de reverser 40 % de leur PBJ à hauteur de 10 millions au maximum. Peu importe l’activité en question, les établissements de jeu doivent s’acquitter de 0,50 % de taxe supplémentaire. Le montant peut s’élever jusqu’à 80 % en fonction de la progression des prestations. Concrètement, les plateformes de casino en ligne n’ont attribué que 7 millions de francs suisses de recettes fiscales à l’Etat fédéral et aux cantons lors de la crise sanitaire. Cette somme représente seulement 1,9 % du secteur.
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