Niklas Wykman, le nouveau ministre des Marchés financiers suédois, entend procéder à une réforme des textes réglementaires sur les jeux de hasard. Après sa nomination à la tête de la Branschföreningen för Onlinespel (BOS), plusieurs dossiers urgents sont sur la table du nouveau responsable du BOS. L’industrie de l’iGaming suédoise reste confiante quant à la capacité du nouveau gouvernement à établir un environnement de jeux d’argent plus sûr.
Les chantiers prioritaires
Trois chantiers prioritaires sont sur la table du nouveau ministre. L’association professionnelle des jeux d’argent du pays a présenté trois sujets de préoccupation qu’elle attend du nouveau ministre. Le BOS donne la priorité à une plus grande protection des opérateurs et un assouplissement des mesures en faveur des sociétés des jeux licites.
Le BOS exige aussi une redéfinition des priorités du gouvernement. Il s’agit pour le gouvernement de mieux contrôler les jeux plutôt que de fonctionner comme une société commerciale de jeux. Le groupe demande à la nouvelle administration de reconnaître l’importance de l’industrie du jeu pour l’économie suédoise. Le BOS a énuméré les objectifs qui, selon lui, doivent être abordés par le prochain parlement de coalition de droite, notamment la réorganisation de l’entreprise publique Svenska Spel.
Par ailleurs, le PDG de BOS, Gustaf Hoffstedt, n’est pas très enthousiaste. Hoffstedt s’appuie sur le temps pour voir les réelles intentions du nouveau parti au pouvoir pour le secteur des casinos.
Un changement de paradigme opéré
Le nouveau gouvernement impulse un changement de paradigme quant à la gestion et la supervision de l’industrie de l’iGaming suédoise. Le ministre Wykman supervise désormais le ministère des marchés financiers.
Il s’agit d’un des principaux changements par rapport à l’ancienne structure gouvernementale. Dans cette dernière, l’industrie du jeu était contrôlée par le ministre civil et le ministre des Affaires sociales. Le nouveau gouvernement confie désormais cette fonction au ministre Wykman. Cette nouvelle configuration, bien que différente de l’ancienne administration, est conforme à celle du gouvernement du parti modéré de 2006.
Le nouveau gouvernement compte tenir ses promesses
Le nouveau parti dirigeant a présenté son mandat provisoire visant à scinder Svenska Spel en deux sociétés, une promesse tenue. L’État souhaite vendre les activités de jeu concurrentiel et de paris sportifs à des sociétés privées. Pendant ce temps, la division des jeux en monopole va s’occuper des activités de loterie et de keno du pays.
Le parti modéré a fait savoir à l’époque que l’existence d’une société de jeux n’était plus une nécessité légale. Le parti a justifié ses propos par le fait que le pays dispose d’une industrie du jeu réglementée. Lors des récentes élections, les vainqueurs du parti Moderaterna ont déclaré vouloir modifier la législation suédoise actuelle sur les jeux. Il prévoit notamment de privatiser le segment commercial et concurrentiel de l’opérateur public Svenska Spel.
La coalition libérale-conservatrice a d’ailleurs laissé entendre qu’elle allait diviser Svenska Spel et vendre la société de jeux compétitifs. À l’époque, le BOS avait félicité le parti de droite pour ses efforts visant à réaligner les promesses du gouvernement sur une industrie du jeu équitable.
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