Après sa démission à la suite de l’assassinat de la journaliste maltaise Daphne Caruana Galizia, l’ancien Premier ministre de Malte, Joseph Muscat, est encore une fois cité dans un scandale de corruption liée aux casinos. L’affaire concerne le Dragonara Casino qui aurait bénéficié d’un énorme coup de pouce visant à prolonger de 64 ans son bail immobilier.
Des rémunérations trop généreuses qui suscitent des interrogations
Lorsque Joseph Muscat était encore en fonction, il a donné des privilèges à Dragonara Casino afin d’étendre la durée de son exploitation. Durant ce laps de temps, le gouvernement a grandement limité le bail foncier de l’établissement en bloquant le bail immobilier au cours des six décennies. Cependant, une prolongation survient sans aucun appel d’offres public malgré l’obtention d’une première licence. Face à la pression publique causée par la corruption au cœur du gouvernement, Muscat a préféré donner sa démission. Trois mois plus tard, il a exercé en tant que consultant d’une société Organicaum Limited avec un salaire d’une valeur de 11 800 euros par mois.
La participation de Muscat dans l’entreprise en question n’a jamais été précisée alors qu’il recevait fréquemment de l’argent de Johann Schembri, le directeur général de Dragonara. De son côté, l’homme nie les accusations et explique qu’il se n’agit ni plus ni moins d’une chasse aux sorcières destinée à ternir son image. Dans Times of Malta, Schembri a déclaré que Dragonara Gaming Limited n’a jamais versé des frais de conseil à Joseph Muscat. Quant à l’intéressé, il est devenu président de l’Association des clubs de football de Malte en 2022. Dans la foulée, les rumeurs stipulaient qu’il avait des liens avec Yorgen Fenech, un entrepreneur de casino et l’instigateur du meurtre de Galizia.
Des allégations ciblant le Dragonara Casino
Jusqu’à maintenant, Joseph Muscat et Johann Schembri réfutent catégoriquement les accusations de corruption. Les deux parties affirment que le groupe Dragonara Gaming Limited n’a pas effectué aucun paiement destiné à l’homme politique. Malgré tout, plusieurs publications énoncent vaguement le nom de l’établissement de jeu dans cette sombre affaire. Un utilisateur nommé Felt sort du lot et énonce une théorie impliquant Dragonara à l’ancien KGB. Celui-ci a découvert de nombreuses données qui peuvent être des coïncidences, mais des précisions sont nécessaires. Dans tous les cas, Felt pense que l’industrie mondiale du jeu ne serait qu’une façade permettant de cacher des malversations financières.
Outre le Dragonara Casino, Joseph Muscat est aussi au cœur d’une autre enquête de corruption qui lui a permis de profiter de 15 000 euros par mois, soit 16 077 USD. Lors de cette période, il a fourni des services de conseil avisé à une entreprise ayant obtenu un contrat fructueux avec un hôpital maltais.
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