Grâce à un accord conclu entre le Nigeria et la société britannique Fintech E-Technologies Global Limited, le système fiscal de ce pays va intégrer une nouvelle technologie appelée Sentinal. Il s’agit d’un système de paiement en ligne qui perçoit directement et en temps réel les taxes liées aux jeux d’argent en ligne. Après chaque transaction menée par les utilisateurs des plateformes d’échange ou de jeu en ligne, le compte du trésor public reçoit les impôts sans l’intervention d’une tierce personne ou entité. Dans le cadre de cette initiative, toute activité en ligne sera concernée. Concernant les fournisseurs de jeux d’argent, ce sera un moyen de favoriser le jeu responsable et d’attirer les opérateurs de jeux offshore à s’intéresser au marché nigérian des jeux.
Le Nigeria s’aligne à la pointe de la technologie
Le Federal Inland Revenue Service du Nigéria (FIRS), autorité nationale de perception des impôts, vient de signer un accord avec la société britannique Fintech E-Technologies Global Limited. L’objet de la convention consiste à améliorer et à moderniser l’ensemble des opérations relatives au système de collecte des impôts.
Ce projet marque une réelle avancée dans le domaine de la Fintech dans ce pays d’Afrique de l’Ouest. Toutes les tâches numériques dudit projet seront réalisées grâce au logiciel appelé Sentinal. Pour fonctionner, il sera intégré à la plateforme TaxPro Max qui s’occupe déjà des questions fiscales dans le pays.
Sentinal est un système de paiement unique dont le but est de traiter des transactions en ligne en demandant aux prestataires de services de paiement intégrés de déduire directement le montant des taxes ou des frais résultant des multiples transactions effectuées. L’avantage d’un tel système réside dans la fiabilité et la sécurité qu’il offre, car la collecte se fait en temps réel et l’argent va directement dans le compte du trésor public. Cette idée géniale qui a été approuvée par le gouvernement nigérian s’étale ainsi sur les opérateurs de jeux d’argent. Ceux-ci doivent vite s’intéresser au projet selon les explications des signataires.
Dans le cadre du marché des jeux d’argent, cet accord va commencer par le lancement d’une initiative qui sera pilotée par la commission nationale de réglementation des loteries du Nigéria. Une telle initiative vise aussi à convaincre et à attirer de nouveaux investisseurs notamment les promoteurs des jeux offshore de niveau supérieur pour s’intéresser au marché nigérian. Ce qui revient à dire qu’ils pourront obtenir des licences de jeux et proposer leurs produits à distance. Toujours dans le cadre de cette convention, les fournisseurs de jeux (actuels et futurs) doivent se conformer à un examen AML complet basé sur les risques. Ceux-ci seront aussi soumis à un test dénommé « fit and proper » pour justifier qu’ils proposent des offres de jeu responsables. À l’issue de toutes ces vérifications et l’autorisation du gouvernement, les opérateurs agréés verront leurs comptes connectés au système Sentinal. De façon logique donc, les droits de jeu (découlant des dépôts des joueurs) destinés au gouvernement alimenteront directement le compte du gouvernement sans qu’un tiers n’intervienne dans ce processus de transfert de fonds.
Un partenariat fructueux et rassurant
Parmi les différents protagonistes de l’accord, Mohammad Nami, le président exécutif du Federal Inland Revenue Service du Nigeria, en profite pour s’affirmer. Ce dernier va d’un constat simple pour dire d’abord que le monde traverse actuellement des périodes difficiles. Celles-ci imposent en partie aux gouvernements du monde la volonté de préserver les intérêts économiques et la recherche des idées et solutions idoines capables de protéger leurs patrimoines. Aussi, le souci de voir augmenter leurs recettes fiscales et de faire grimper la valeur de leurs PIB sont des objectifs majeurs. Face à toutes ces situations, son pays le Nigéria compte innover et exploiter la technologie pour pleinement profiter des revenus des transactions en ligne. Après la découverte du système Sentinal, Mohammad Nami se sent impressionné par les avantages qu’il offre. Il est aussi convaincu que les revenus issus de toutes ces opérations en ligne seront taxés et comptabilisés.
Dans le même ordre d’idée, Lanre Gbajabiamila, le directeur général de la National Lottery Regulatory Commission du Nigeria s’est aussi exprimé. Il commence ses propos en soulignant le constat selon lequel le jeu en ligne est en pleine expansion au Nigéria en s’intéressant à titre particulier aux jeux mobiles. Il pense que l’intégration de ce nouveau système parmi les logiciels de travail des services fiscaux est une importante étape dans la vie économique de son pays. Cela permettra de rapidement prélever rapidement les droits du gouvernement à la source (auprès des joueurs). Pour cela, il invite tous les opérateurs de jeux offshore sérieux à se rapprocher du gouvernement nigérian pour décrocher leur licence d’exploitation et proposer aux fans des loteries des meilleures expériences de jeux. Pour clore ses propos, Lanre Gbajabiamila affirme être fier de savoir que son pays est le premier pays à adopter le système Sentinal. Il espère que ce système présentera rapidement ses avantages pour convaincre tout le monde entier.
L’intervention de David Kicks, le PDG d’E-Technologies Global Limited a aussi été intéressante. Au sujet de l’accord, il précise que la proposition d’outils numériques fiables comme le logiciel Sentinal est une véritable opportunité pour garantir au gouvernement nigérian et des pays en développement rapide de suivre le rythme de l’évolution du commerce électronique. Cela permet aussi de favoriser l’essor des transactions mobiles. D’après lui, la compagnie E-Technologies a été créée spécifiquement pour résoudre ce type de problème. Grâce à cette solide équipe qui travaille incessamment pour le développement des logiciels innovants, cette entreprise a réussi à asseoir une expertise inégalée dans le domaine de la Fintech, le commerce électronique et les jeux en ligne. Il dit être ravi de savoir que le gouvernement nigérian s’engage à intégrer cette technologie pour rationaliser sa fiscalité en ligne.
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