L’industrie du jeu s’intéresse davantage au Canada qui est sur le point de devenir l’une des destinations de choix de grosses écuries de jeu en ligne. Encouragés par de nouvelles mesures incitatives, les géants de l’industrie s’installent au fur et à mesure dans l’État le plus au nord du continent américain.
Ontario : le visage du marché canadien en pleine expansion
Loin des destinations traditionnelles exotiques et privilégiées que sont les États-Unis d’Amérique, l’Europe et l’Asie du Sud-est, le Canada ouvre désormais son territoire au beau monde du divertissement. Ces dernières années, l’industrie des jeux d’argent s’y développe rapidement. Les salles rencontrent du succès auprès d’une clientèle nouvelle et ancienne en quête de nouveaux divertissements. Les joueurs de plus en plus nombreux n’hésitent pas à dépenser de grosses sommes d’argent aussi bien en ligne qu’en terrestre.
Ce récent engouement pour toutes les formes de jeux d’argent trouve ses origines dans les toutes nouvelles mesures prises par les autorités canadiennes pour faire naître un véritable marché local du jeu et plus particulièrement de l’iGaming. Parmi ces décisions figure en bonne place la création d’un marché réglementaire des jeux d’argent en ligne en Ontario, véritable poumon économique du secteur. Principal site de villégiature pour les joueurs canadiens, Ontario offre désormais aux entreprises désireuses de s’installer sur le sol canadien les conditions idéales pour voir se développer leurs business.
Ainsi, Ontario offre aux opérateurs internationaux, à l’image du Canada tout entier, une main-d’œuvre technophile qualifiée et importante. La région se caractérise aussi par ses infrastructures qui n’ont rien à envier à celles qu’il est possible de rencontrer dans d’autres régions où se pratiquent des jeux de casinos en ligne. Toutefois, le principal atout de la ville d’Ontario reste sa nouvelle réglementation des jeux en ligne. Celle-ci est à l’origine du boom de nouveaux joueurs et à l’accroissement des revenus dû aux jeux. Toutes ces conditions, réunies, ont permis l’arrivée de plusieurs opérateurs de poids ces derniers mois.
Les nouveaux investisseurs qui témoignent de la bonne santé de l’industrie de l’iGaming canadien
Récemment, trois nouveaux investisseurs ont déposé leurs bagages sur le sol canadien. Désireux de profiter des conditions favorables qu’offre le Canada, ceux-ci n’ont pas hésité à investir plusieurs millions de dollars canadiens dans le secteur de l’iGaming. Il s’agit principalement de Playtech, de BF Games et de Betty.
Créée en 1999, l’entreprise Playtech vient d’investir plus de 12 millions de dollars canadiens pour le développement du jeu local. Coté en bourse depuis 2006, Playtech a largement contribué au développement du jeu en ligne dans le monde à travers ses solutions logicielles et ses jeux qui ont impulsé l’ère du iGaming. Reconnue pour la capacité de ses dirigeants à investir dans des marchés porteurs à fort potentiel, l’arrivée de Playtech au Canada est un signe révélateur de la santé du marché canadien dans sa globalité et de l’Ontario en particulier. L’entreprise a investi près de 12,25 millions de dollars canadiens dans la plateforme de jeux de casinos et de paris sportifs en ligne North Star Gaming, leader du secteur. Pour Mor Weizer, président-directeur général de Playtech, c’est avec joie que son équipe a accueilli ce partenariat avec NorthStar qui sans nul doute impressionne par son modèle commercial et ses offres de produits uniques. Il n’a pas caché son ambition de voir ce partenariat perdurer et s’étendre.
D’un autre côté, NorthStar Gaming voudrait finaliser après la clôture du cycle d’investissement de Playtech, son acquisition de Baden ressources qui fut lancée au courant de l’année 2022. Après cela, NorthStar fera sa demande d’entrée à la bourse de croissance TSX.
Le second poids lourd à faire son entrée sur le sol canadien est le développeur européen BF Games. L’entreprise vient d’obtenir sa licence ontarienne des services de la commission des alcools et des jeux d’Ontario (AGCO). BF Game qui a déjà pignon sur rue en Europe a été attiré par les possibilités qu’offre le marché suffisamment implanté, mais récent de l’Ontario. Pour Wiktor Grabarczyk, responsable juridique chez BF Games, c’est une joie d’avoir pu obtenir cette licence de la CAJO qui marque leur entrée dans un marché en plein essor. Celui-ci s’est montré très enthousiaste de travailler avec les entreprises locales afin de mettre à la disposition de celle-ci et des joueurs leurs contenus où ils pourront découvrir des titres très populaires à l’instar de Stunning Hot Remastered, Book of Gods, Stunning Cash Ultra et Buffalo trail. Comme Playtech, BF Games espère très vite devenir un fournisseur de logiciels de casino de premier plan sur le marché nord-américain réglementé.
En troisième position vient Betty, une toute nouvelle entreprise qui voit le jour au Canada après une levée de fond de près de 5 millions de dollars. Betty a développé une plateforme de jeu en ligne inspirée par le Canada et principalement conçu pour faciliter le développement de l’iGaming dans les milieux féminins. D’après le commentaire du porte-parole du syndicat d’investissement privé sur Betty, l’entreprise qui souhaite limiter l’exclusion du genre féminin de la sphère des jeux de casinos et de paris sportifs en ligne, met le doigt sur un problème qui nécessitait d’être résolu.
Pour pouvoir atteindre ses ambitions, Betty a mis sur pied un casino en ligne et une plateforme de paris occasionnels adaptés aux femmes et axés sur trois notions essentielles, la sécurité, l’engagement social et l’inclusivité. L’entreprise compte sur l’argent obtenu durant cette levée de fonds pour s’implanter suffisamment dans l’Ontario et développer de manière continue sa plateforme.
Pour les experts, le gouvernement canadien a pris la bonne option en autorisant les casinos en ligne et autres sociétés de jeu à faire des affaires dans le pays. Il ne reste plus qu’à constater l’impact que ceci aura sur de nouveaux investisseurs qui voudront tenter la même aventure que ces pionniers de quoi dynamiser l’économie du Canada.
Laisser un commentaire