La Première nation des Mississaugas de Scugog Island a formulé des plaintes contre l’ouverture du Great Canadian Casino Resort. Le peuple autochtone avance que le plus grand casino canadien représente un obstacle à l’épanouissement de sa communauté. Le Great Blue Casino Heron, dont est propriétaire la tribu, se retrouve affecté. Tout ceci a un impact négatif sur les ressources des autochtones.
Plusieurs plaintes contre le Great Canadian Casino Resort Toronto au Canada
Le Great Canadian Casino Resort soulève de nombreuses plaintes de la part d’une communauté des Premières Nations de l’Ontario. Selon le média CTV News, le GCCR est accusé d’être un instrument de menace de l’existence et de la survie de la communauté autochtone en Ontario. Le Great Canadian Casino Resort, le plus grand casino canadien a récemment ouvert ses portes en 2023, plus précisément le 20 juin. Mais déjà, ce qui fait figure d’un des plus grands établissements de jeux en Amérique du Nord fait déjà l’objet de plusieurs plaintes de la part des populations locales. Celles-ci accusent le géant de traduire par son ouverture, la fermeture et extinction de toutes les opérations tribales de casino.
Dans une de ses sorties, une communauté des Premières nations aurait dénoncé l’implication des autorités sous la direction du Premier ministre Doug Ford. Elle reproche alors au gouvernement son rôle injuste à la suite du dernier lancement du Great Canadian Casino Resort Toronto de 33 acres. Le casino étant situé à l’intersection de l’autoroute 401 et de l’autoroute 427. Le GCCR est l’un des plus importants développements privés du pays. Il a été temporairement intégré à l’hippodrome existant de Woodbine, avant son lancement prévu alors le 20 juin 2023.
Un véritable chef-d’œuvre dans le pays
Le Great Canadian Casino Resort est un véritable chef-d’œuvre au Canada. Dans une allocution rapportée par le média CTV National News, le vice-président de Great Canadian Entertainment (GCE), Chuck Keeling, a reconnu que le complexe GCCR sera le plus important dans tout le Canada. Le plus grand casino canadien aura à son actif d’importants produits et services. Il sera doté d’une salle de jeux d’une capacité de 145 jeux de table et 4 800 machines à sous. Et ce n’est pas tout. Les promoteurs ont l’intention d’ajouter d’autres produits au complexe afin de parfaire l’offre et de satisfaire au maximum les visiteurs. Le casino est déjà doté de 10 restaurants. Devrait s’en suivre d’ici peu l’installation d’un hôtel et d’une salle de concert.
La magnificence du Great Casino Canadian Resort ne doit cependant pas détourner du préjudice qu’il occasionne aux populations autochtones de la région. C’est ainsi qu’il faut interpréter l’intervention de Kelly LaRocca, le chef de la Première Nation des Mississaugas de Scugog Island (MSIFN). Cette communauté, autochtone de la région de Toronto, est propriétaire du « Great Blue Heron Casino », situé au nord de Toronto. Selon le chef Kelly LaRocca, les autorités de l’Ontario n’ont pas respecté les clauses contractuelles de l’accord signé en 2016. Dans cet accord, il était prévu une non-prolifération des casinos à travers toute la province.
À travers l’implantation du gigantesque casino GCCR, les opérations du casino local « Great Blue Heron Casino » s’en trouvent affectées. Cette situation pour le moins inquiétante porte par la même occasion atteinte à l’existence et la survie mêmes des peuples autochtones, dont les ressources dépendent entièrement des revenus du casino. Le chef kelly LaRocca a ainsi qualifié le Great Casino Canadian Resort de « menace existentielle ».
Un accord entre la Première Nation des Mississaugas de Scugog Island et le gouvernement de l’Ontario
En 2016, la Première Nation des Mississaugas de Scugog Island et le gouvernement de la province de l’Ontario avaient signé un accord. Les deux contractants s’accordaient sur le partage équitable des revenus du casino « Great Blue Heron Casino ». La tribu des autochtones étant propriétaire du casino, son exploitation était cependant assurée par des prestataires. Conformément à l’accord entre la tribu et le gouvernement canadien, c’est la Société des loteries et des jeux de l’Ontario (OLG) et Great Canadian Entertainment (GCE) qui avaient la charge de l’exploitation du casino. Le média CTV News rapporte que l’accord garantissait l’exploitation continue et commercialement viable du « Great Blue Heron Casino ».
Le chef Kelly LaRocca a à cet effet déclaré que le « Great Blue Heron Casino » est d’une importance capitale et immuable pour la Première Nation des Mississaugas de Scugog Island. Il représente son fondement économique et la pierre angulaire de toute la communauté. Il lui a permis d’avoir de l’eau potable, une meilleure éducation et de meilleurs services de santé. Cependant, après cet accord, la région a vu naitre trois autres casinos, ouverts et exploités par les deux prestataires assurant déjà l’exploitation du Great Blue Heron Casino : GCE et OLG. Ce qui n’a pas été sans attirer l’attention du chef Kelly LaRocca.
En effet, l’ouverture d’autres casinos ou établissements de jeux dans la région représente une importante concurrence pour le Great Blue Heron Casino. Mais ce sera décidément l’ouverture du Great Canadian Casino Resort qui va faire sortir le chef Kelly LaRocca de sa réserve. Le chef de la Première Nation des Mississaugas de Scugog Island va s’insurger contre l’implantation d’un nouveau casino dans la région. Il dénonce par là la violation de l’accord de 2006 par les autorités de l’Ontario. Kelly LaRocca a déclaré que le gouvernement du Canada n’a pas respecté ses engagements à l’égard de la communauté des Mississaugas de Scugog Island. Cette situation porte préjudice à de nombreux autochtones, rajoute-t-il, avant de conclure que la tribu ne compte pas se laisser faire et entend bien revendiquer ses droits.
La défense de la Société des loteries et des jeux de l’Ontario (OLG) et Great Canadian Entertainment (GCE)
Les deux prestataires OLG et GCE se défendent contre les allégations du chef Kelly LaRocca de la Première Nation des Mississaugas de Scugog Island. Tout d’abord, Keeling, le vice-président de Great Canadian Entertainment (GCE) a exprimé son désaccord à l’égard des plaintes des autochtones. Il a commencé par afficher une attitude conciliante à l’égard du chef Kelly LaRocca. Le vice-président exprime sa compréhension et le respect de la position du chef Kelly LaRocca. Mais pour justifier la prolifération de casinos dans la région, Keeling prétexte la volonté de développer la région. Il soutient que les différents casinos ouverts dans la région représentent des dizaines de millions de dollars. À travers ces investissements, le vice-président soutient que GCE essaie de démontrer par là son engagement envers la communauté.
D’un autre côté, la Société des loteries et des jeux de l’Ontario (OLG) a déclaré pour sa défense qu’elle a engagé des négociations avec ses partenaires. Parmi ceux-ci figurent les communautés autochtones existantes, et, partant, la Première Nation des Mississaugas de Scugog Island. Lesdites négociations portent sur le développement du Great Canadian Casino Resort.
Des explications qui sont loin de satisfaire le chef Kelly LaRocca. Celui-ci continue de croire que l’ouverture de Great Canadian Casino Resort porte atteinte au rayonnement de l’industrie locale du jeu. Il soutient que l’ouverture du GCCR est une violation des règles du jeu. Rappelant le contenu de l’accord de 2006, le chef Kelly, énonce que le Great Blue Heron Casino bénéficiait autour de lui, d’une zone de protection. Ladite zone de protection excluait de son périmètre tout autre casino. Un idéal qui sera finalement violé.
Pour sa part, le gouvernement canadien se défend. Le ministère des Finances de l’Ontario soutient que l’accord entre les autorités et la tribu de la Première Nation des Mississaugas de Scugog Island ne comporte pas expressément d’interdiction d’ouverture de nouveaux casinos terrestres. L’accord se forge davantage autour du partage de revenus du Great Blue Casino Heron, entre les autorités et les autochtones. Le média CTV New rapporte qu’actuellement, la communauté de la Première nation des Mississaugas de l’île de Scugog recherche des voies et moyens pour négocier avec les autorités de la province de l’Ontario. En cas d’échec, la tribu serait prête à engager des poursuites judiciaires.
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