Ce lundi dernier le 3 septembre, aucun pari n’a pu être pris au sein des agences du groupe Ladbrokes. La raison ? Ce dernier a fait l’objet d’une sanction de la part de la Commission des Jeux de Hasard. La décision a déjà été proclamée il y a plusieurs semaines.
Une conduite non conforme à la législation en vigueur
Le leader belge des paris sportifs Ladbrokes est dans la ligne de mire de la CJH (Commission des Jeux de Hasard) dont la principale cause demeure l’exploitation d’un jeu. C’est un manque à gagner pour l’entreprise puisqu’elle gère au moins 300 agences réparties sur le territoire belge obligé d’imposer un arrêt de 24h des paris. Les agences ne pourront plus proposer de pari à leur clientèle. Selon la Commission des Jeux de Hasard, cette sanction provient du fait que les filiales Ladbrokes ont poursuivi leurs activités en proposant à leurs clients des paris sur des compétitions sportives virtuelles fin 2017 et début 2018 en dépit du fait que ce n’était nullement autorisé. C’est un manque à gagner pour le groupe et une perte assez importante d’où la contestation du CEO des sociétés belges Yannick Bellfroid.
Au micro du journal l’Écho, ce dernier montre son étonnement concernant cette mesure. Il pense que c’est une décision disproportionnée qui survient en plein cœur d’une confusion juridique. L’homme ajoute que la proclamation de cette décision reste tout de même contradictoire surtout à propos d’un jeu qui est actuellement autorisé et dont le ministre avait déclaré depuis plus d’un an son exploitation. Par la suite, Ladbrokes a entamé un recours face à cette sanction en tenant compte des erreurs de procédure et de la solution juridique inexacte de la Commission. De quoi se poser des questions !
En guise de rappel, il faut savoir qu’un arrêté royal est mis en place depuis le 9 mai 2018 qui autorise les paris sur les matchs virtuels considérés comme des jeux de hasard automatiques surnommés « gaming ». Ce décret est valable pour tous les jeux développés dans les établissements physiques. Donc, les paris classiques dits « betting » sont dédiés uniquement à l’offre en ligne. Au final, le secteur rencontre une certaine difficulté à déceler l’offre la plus appropriée et le domaine juridique touchant les agences et les opérateurs en ligne. Dans tous les cas, le Conseil d’État devrait statuer sur la régulation de la procédure dans les mois à venir.
Laisser un commentaire