Initialement très engagé dans le projet des hôtels-casinos du Japon, le groupe Barrière ne sera finalement plus de l’aventure et laisse la place ouverte pour son concurrent de longue date Partouche.
Un projet plein de péripéties
Le Japon a été une grande attraction au courant de l’année 2020 et ce début d’année 2021. Le pays est engagé depuis quelque temps déjà dans le développement de trois hôtels-casinos. Peu de temps avant sa démission, l’ancien Premier ministre japonais Shinzo Abe a laissé planer le doute sur une possible annulation du projet en raison du scandale de corruption et des retards observés dans la réalisation à cause du Coronavirus.
Mais le projet a bien été maintenu, et de nombreuses préfectures ont déjà reçu des candidatures pour les appels d’offres lancés. Mais des candidatures largement en dessous du nombre espéré au terme de l’année 2019.
Et naturellement, le géant casinotier français Barrière par exemple ne s’engagera pas dans le projet d’hôtels-casinos au Japon.
Les géants casinotiers français engagés au Japon
En France, deux géants casinotiers se font concurrence sur le marché des casinos terrestres. Il s’agit notamment du Groupe Barrière qui produit le plus colossal chiffre d’affaires et du groupe Partouche qui a à son actif le plus grand nombre de casinos. Au départ les deux géants ont montré un très grand intérêt pour le marché japonais qui était bien parti pour s’imposer comme le deuxième à l’échelle mondiale.
Tout d’abord, le groupe Partouche s’est allié à l’entreprise Oshidori International Development pour déposer sa candidature à la préfecture de Nagasaki. Le partenariat n’a pas fait long feu et finalement Partouche a répondu à l’appel d’offres de la préfecture de Nagasaki sous la bannière d’un consortium réunissant les entreprises Pixel Companyz et TTL Resorts.
Pour sa part, le groupe Barrière avait annoncé en 2019 que le développement d’un hôtel-casino dans la préfecture de Wakayama l’intéressait bien. En ce temps-là, le groupe était disposé à intégrer un consortium ou même débourser tout seul la somme de 2 milliards d’euros pour la construction de l’hôtel-casino.
Mais cela ne s’est plus fait, car nous le savons aujourd’hui le groupe Barrière n’a finalement plus répondu à l’appel d’offres de la préfecture de Wakayama. Cette dernière n’a reçu que deux candidatures à son appel d’offres, celles de Suncity Group Holdings et Clairvest Neem Ventures.
La Covid-19, principale cause de l’abandon
Un tel désistement pour le projet du Japon à la dernière minute de la part du groupe Barrière ne s’explique que par les ravages causés par la pandémie de la Covid-19. Le groupe Barrière a été fortement frappé par la crise sanitaire. Entre mi-mars et le début du mois de juin, le groupe a dû fermer tous ses établissements de jeux. Et depuis la fin du mois d’octobre, les casinos du groupe sont fermés, sans réelle date d’ouverture. Le groupe est aussi très actif dans le secteur hôtelier qui a lui également été foudroyé par la pandémie. Ce qui a eu pour effet de ralentir considérablement l’activité touristique.
Au regard de toutes ces contraintes, le groupe Barrière a été obligé d’entamer une opération de restructuration interne, une restructuration qui implique notamment la suppression de nombreux emplois. Avec tout cela le groupe a jugé utile de ne pas s’engager dans un projet incertain tout en évitant un investissement aussi colossal.
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