Le projet de complexe intégré (IR) centré sur un casino à Nagasaki, prévu pour ouvrir en 2027, reçoit un rejet par le gouvernement japonais. Cela en raison de préoccupations concernant son financement. Le Ministère du Territoire, des Infrastructures, des Transports et du Tourisme a exprimé des doutes sur la faisabilité du financement. Ces doutes font suite à la crise de gestion de Credit Suisse, un des principaux investisseurs. Le projet prévoit être établi dans le parc à thème hollandais Huis Ten Bosch à Sasebo. Il visait à attirer 8,4 millions de visiteurs annuellement et générer environ 330 milliards de yens de revenus. Parallèlement, le projet similaire d’Osaka a été approuvé, prévoyant l’ouverture d’un IR sur l’île artificielle de Yumeshima en 2030.
Contexte et Détails du Projet
Le gouvernement central du Japon écarte les plans de complexe intégré (IR) de Nagasaki en raison d’incertitudes sur le financement. Le projet de complexe intégré de Nagasaki, initialement prévu pour 2027, incarnait une ambition majeure pour la préfecture. Situé dans le parc thématique Huis Ten Bosch, à Sasebo, le projet envisageait d’intégrer des hôtels de luxe, un centre d’exposition mondial, un casino et diverses installations commerciales.
L’objectif était d’attirer annuellement 8,4 millions de visiteurs, générant ainsi environ 330 milliards de yens de revenus pour la région du sud-ouest du Japon. Cette initiative, évaluée à près de 440 milliards de yens, prévoyait que 60% de l’investissement initial soit financé par des crédits bancaires. Toutefois, des complications financières sont survenues. Credit Suisse, acteur financier majeur du projet, a traversé une crise de gestion, remettant en question la solidité de l’engagement financier.
Le gouvernement japonais, par l’intermédiaire du Ministère du Territoire, des Infrastructures, des Transports et du Tourisme, a exprimé des inquiétudes quant à la viabilité du financement. Ces doutes ont été renforcés par les changements significatifs survenus dans la liste des investisseurs depuis la soumission du projet. Le comité d’experts a souligné le manque de preuves concrètes assurant la stabilité du financement, et a mis en avant l’insuffisance des engagements formulés dans les lettres d’intention.
En plus des préoccupations financières, le comité a également remis en question la capacité des investisseurs à gérer efficacement un complexe de cette envergure. Casinos Austria International (CAI), bien que reconnu pour son expérience dans la gestion de casinos, avait prévu une participation financière mineure dans ce projet. Cette situation a soulevé des doutes quant à son implication réelle et son influence sur l’ensemble du complexe.
Le projet de Nagasaki se confrontait à des défis majeurs, tant sur le plan financier qu’opérationnel, menant finalement à son rejet par le gouvernement central. Cette décision marque un tournant dans le développement des complexes intégrés au Japon.
Comparaison avec le projet d’Osaka
Le projet intégré d’Osaka, approuvé en avril 2023, offre un contraste frappant avec celui de Nagasaki. Il est prévu sur Yumeshima, une île artificielle dans la baie d’Osaka. Le complexe, devant ouvrir ses portes à l’automne 2030, coïncidera avec l’Expo Mondiale de 2025. Contrairement à Nagasaki, le projet d’Osaka a surmonté les obstacles financiers et réglementaires. Il comprend un centre de conférences, des hôtels, un musée, un centre commercial et un terminal de ferry. De plus, un héliport est prévu pour accueillir les clients haut de gamme.
Ce complexe devrait attirer environ 20 millions de visiteurs annuellement. Il promet d’apporter d’importants bénéfices économiques à la région, avec des revenus annuels projetés à 1,14 trillion de yens. L’investissement total pour ce projet est calculé à 1,27 trillion de yens. Le succès prévu du projet d’Osaka met en lumière les défis financiers et opérationnels auxquels fait face le projet de Nagasaki. Il souligne l’importance d’une planification financière solide et d’une gestion expérimentée pour le succès des complexes intégrés au Japon.
Le projet d’Osaka sert d’exemple pour les futures entreprises de ce genre dans le pays. Il démontre qu’avec une planification adéquate et un financement sécurisé, les complexes intégrés peuvent devenir des atouts économiques majeurs. La comparaison avec le projet d’Osaka éclaire les raisons du rejet du projet de Nagasaki par le gouvernement. Elle révèle aussi les critères essentiels pour l’approbation des projets de complexes intégrés au Japon.
Implications et perspectives futures
Le rejet du projet de complexe intégré (IR) à Nagasaki par le gouvernement japonais révèle des enjeux majeurs pour l’avenir de l’industrie des casinos dans le pays. Cette décision met en évidence la rigueur des critères d’évaluation des projets d’IR, notamment en matière de financement et d’exploitation. L’exemple de Nagasaki montre clairement que les incertitudes financières et les préoccupations liées à la gestion des casinos sont des facteurs déterminants pour l’approbation gouvernementale.
Par ailleurs, ce rejet souligne l’importance de mesures efficaces contre la dépendance au jeu et les activités illégales associées aux casinos. En contraste, le projet d’IR d’Osaka, qui a obtenu l’approbation, illustre les critères requis pour un développement réussi dans ce secteur. Il s’agit notamment d’une planification financière solide et d’une stratégie claire pour attirer les touristes internationaux et booster l’économie régionale. L’avancement de ce projet pourrait servir de modèle pour d’autres initiatives similaires au Japon.
Enfin, cette situation crée une dynamique de réflexion pour les futurs projets d’IR au Japon. Les promoteurs doivent désormais accorder une attention particulière aux aspects financiers et opérationnels pour répondre aux exigences strictes du gouvernement. Cela pourrait entraîner une évolution des stratégies d’investissement et de gestion dans le secteur des casinos au Japon.
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