Depuis l’autorisation des casinos terrestres, le Japon compte bien attirer de nombreux investisseurs dans le domaine. Parmi les principaux opérateurs, la liste renferme de grands noms du secteur tels que Sheldon Aldelson ou encore Stanley Ho. Malgré une législation assez souple, le pays a mis en place des mesures préventives afin de lutter contre les addictions aux jeux essentiellement pour les Japonais. Les propositions n’enchantent guère tout le monde.
Limitation des entrées pour les joueurs japonais
En dépit de la légalisation des établissements de jeu, le Japon tient à protéger ses citoyens. Le gouvernement a déjà proposé un recours qui consiste à limiter les entrées jusqu’à seulement 10 visites par mois. Il va s’en dire que cela concerne l’ensemble des options de divertissement comme les machines à sous, les tables de baccarat, de roulette, craps ou sic bo. Le contrôle d’identité devra être privilégié en vue de respecter la limite d’âge des joueurs. Cette idée fait déjà grincer des dents auprès du parti libéral démocrate. Par ailleurs, certains pensent également que cette décision pourrait augmenter les risques. Cela n’empêche en rien la recrudescence des flambeurs venus dépenser des sommes astronomiques. Il faut savoir que cette mesure concerne aussi les ressortissants ainsi que les étrangers qui résident dans le territoire contrairement aux touristes qui peuvent aller et venir sans problème.
D’après les professionnels, les casinos japonais possèdent un énorme potentiel et la capacité nécessaire pour générer des revenus importants. Ils sont déjà comparés à ceux de Macao, l’une des villes les plus rentables en matière de casino. Il faut dire que le lieu engrange des milliards de dollars en détrônant Las Vegas avec MGM Macao, Venetian Macao, Wynn Palace et Grand Lisboa.
Selon un constat effectué par le Centre d’Addiction et Médical de Kurihama, au moins 3,2 millions de Japonais souffrent de dépendance au jeu. Un chiffre alarmant, de quoi inquiéter les autorités compétentes. Dans tous les cas, aucune décision officielle n’a encore été prise puisque le gouvernement et les différents partis politiques doivent se mettre d’accord avant d’instaurer cette nouvelle loi.
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