Le Swedish Trade Association for Online Gambling (BOS) rejette la proposition d’interdire les cartes de crédit pour les jeux de hasard en ligne. A cet effet, il vient de soumettre sa déclaration officielle au ministère des Finances concernant le mémorandum intitulé « A new ban on gambling on credit« . Ce mémorandum propose une interdiction de l’utilisation des cartes de crédit pour les jeux de hasard. BOS rejette fermement cette proposition, citant des conséquences négatives importantes pour la canalisation. Gustaf Hoffstedt, secrétaire général de BOS, a expliqué que cette interdiction pourrait pousser les consommateurs vers des plateformes de jeux illégales et non réglementées. BOS propose, à la place, de confier la responsabilité de cette interdiction aux émetteurs de cartes de crédit plutôt qu’aux opérateurs de jeux. Selon cette approche, l’Autorité de surveillance financière suédoise (Finansinspektionen) superviserait les émetteurs de cartes pour s’assurer qu’ils ne traitent pas les paiements pour les entreprises de jeux, y compris celles opérant illégalement ou sans licence.
BOS s’oppose fermement à la proposition
Le Swedish Trade Association for Online Gambling (BOS) exprime une forte opposition à la proposition de bannir l’utilisation des cartes de crédit pour les jeux de hasard en ligne. Pour cela, il vient de soumettre sa déclaration au ministère des Finances. Gustaf Hoffstedt, secrétaire général de BOS, a expliqué que cette interdiction pourrait avoir des conséquences négatives sur la canalisation, en incitant les consommateurs à se tourner vers des plateformes de jeux non autorisées et illégales.
Actuellement, ces plateformes représentent près de la moitié du marché des casinos en ligne en Suède. Hoffstedt a insisté sur le fait que, pour protéger les consommateurs, il est crucial de ne pas ajouter de nouvelles restrictions qui poussent les parieurs du marché légal vers des options illégales. BOS soutient que les efforts de réglementation devraient plutôt se concentrer sur l’amélioration de l’attractivité du marché des jeux de hasard sous licence. Cela afin de renforcer la protection des consommateurs et d’encourager les paris responsables sur les plateformes réglementées.
Une proposition alternative suggérée par BOS
Si le gouvernement décide de maintenir la proposition d’interdiction des cartes de crédit pour les jeux de hasard, le Swedish Trade Association for Online Gambling (BOS) recommande une approche alternative. Plutôt que d’imposer cette restriction aux opérateurs de jeux, BOS suggère que la responsabilité soit transférée aux émetteurs de cartes de crédit. Selon cette proposition, l’Autorité de surveillance financière suédoise (Finansinspektionen) serait chargée de superviser les émetteurs de cartes de crédit pour s’assurer qu’ils ne traitent pas les paiements destinés aux entreprises de jeux, y compris celles opérant de manière illégale ou sans licence.
BOS argue que cette méthode serait plus efficace pour empêcher l’utilisation des cartes de crédit dans les jeux de hasard tout en évitant d’alourdir les charges des opérateurs agréés. Gustaf Hoffstedt, secrétaire général de BOS, a expliqué que les opérateurs de jeux autorisés en Suède sont déjà soumis à des restrictions strictes. Ajouter de nouvelles limitations pourrait inciter les consommateurs à se tourner davantage vers le marché non autorisé. Ce qui irait à l’encontre des objectifs de protection des consommateurs. Hoffstedt a insisté sur le fait que cette approche offrirait une meilleure protection aux consommateurs tout en soutenant le marché légal des jeux.
Les raisons de BOS pour rejeter la proposition
BOS soutient depuis longtemps les mesures visant à empêcher les jeux de hasard à crédit. Toutefois, l’association s’oppose fermement à l’interdiction des cartes de crédit pour les jeux de hasard en ligne. Gustaf Hoffstedt, secrétaire général de BOS, a expliqué que les cartes de crédit sont un moyen de paiement courant et réglementé. Elles sont utilisées par une partie de la population avec des finances bien organisées et une faible prévalence de jeux problématiques. Il a souligné qu’un minimum de vérification de crédit est effectué avant l’émission d’une carte de crédit. De plus, dans la plupart des cas, le crédit est remboursé mensuellement, sans accumuler d’intérêts.
L’utilisation des cartes de crédit pour les jeux de hasard est en déclin, avec une migration notable des consommateurs vers d’autres méthodes de paiement telles que Swish. BOS considère que la principale menace pour le marché des jeux de hasard en Suède est le jeu non autorisé. Ce qui représente près de 50 % du marché des casinos en ligne. En imposant des restrictions supplémentaires aux opérateurs agréés, la proposition risque de pousser davantage de joueurs vers ces plateformes illégales.
Préoccupations concernant l’approche du gouvernement
BOS exprime des inquiétudes sur l’approche du gouvernement qui tend à exempter les opérateurs de jeux contrôlés ou détenus par l’État des nouvelles restrictions. Ce qui pourrait compromettre l’équité concurrentielle et la confiance des consommateurs. Selon BOS, cette pratique crée un terrain de jeu inégal, favorisant les opérateurs étatiques au détriment des opérateurs privés.
Hoffstedt souligne que de telles exemptions sapent les principes de neutralité concurrentielle et pourraient éroder la confiance des consommateurs dans la réglementation du marché des jeux de hasard. Pour garantir une concurrence équitable et maintenir la confiance des consommateurs, BOS insiste sur l’importance d’appliquer les restrictions de manière uniforme à tous les opérateurs, sans exception pour ceux détenus par l’État.
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