Suite à la progression de l’interdiction des jeux de hasard comprenant paiement de prestations sociales, une mesure contre les bonus de jeu est sur le point d’entrer en vigueur sur le marché brésilien. En effet, le Secrétariat national de la consommation du pays (Senacon) demande la proscription de n’importe quelle forme de marketing incluant les bonus de paris et les campagnes publicitaires qui ciblent les mineurs.
De nouvelles réglementations incluses
Senacon vient d’émettre une ordonnance interdisant sans plus tarder certaines promotions de jeux de hasard. Cette norme interpelle l’attention du gouvernement d’instaurer des règles permettant d’exclure tous les bonus de paris et de limiter la publicité des produits de jeu dans le but d’accroître la protection des mineurs et des joueurs problématiques.
Le 19 novembre dernier, le Département de la protection des consommateurs et de la défense de Senacon a instauré un décret préliminaire menant à la prise immédiate de mesures liées aux bonus de paris. Cette initiative constitue la dernière étape d’une multitude de mesures réglementaires en cours d’examen au Brésil. Quant au lancement du secteur des paris en ligne, le processus aura lieu le 1er janvier 2025, soit quelques semaines après cette démarche.
L’interdiction des bonus représente une mesure pour lutter contre le jeu problématique. Au début du mois de novembre, le ministre Luis Fux de la Cour suprême fédérale a même déposé une injonction afin de bloquer l’usage de fonds de protection sociale de la Bourse Família en faveur des jeux de hasard. Selon un rapport de la Banque centrale, 5 millions de bénéficiaires de prestations sociales ont misé plus de 3 milliards de R$ sur des plateformes de jeux en ligne. Ces utilisateurs ont eu recours au système de paiement Pix. Dans l’ensemble, ces dépenses concernent près de 20 % du budget mensuel du programme Bolsa Família.
Via son ordonnance, Senacon a affirmé que l’objectif de cette mesure consiste surtout à surveiller l’industrie des jeux et des paris en ligne en se basant sur les bonus et la publicité des jeux de paris. L’issue de cette mesure aide à prévenir et à contrer le surendettement tout en garantissant la sécurité des personnes vulnérables ainsi que des enfants et des adolescents. Elle s’applique aux opérateurs classés dans la liste des sociétés ayant une autorisation d’exploiter leurs activités durant la période de transition du 1er octobre au 31 décembre 2024. Les entreprises qui ne respectent pas les nouvelles restrictions risquent une amende de 50 000 BRL, soit 8 210 €. Par ailleurs, l’article introduit également le constat d’analyse des mesures.
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