Les casinos britanniques ont enfin rouvert leur porte le 15 août 2020. Initialement prévue pour le 1er août, l’ouverture de ces casinos a été repoussée de 2 semaines en raison d’une nouvelle augmentation du nombre de cas de coronavirus dans le pays. L’association des opérateurs de jeu de hasard du pays – le Betting and Gaming Council (BGC) – dénonce le retard du gouvernement à ouvrir l’économie du jeu de hasard, malgré le soutien du Department for Digital, Culture, Media & Sports (DCMS), et du Public Health England dont bénéficiait le groupement. Le groupement cherche à limiter les effets de cette rallonge de délai pour préserver environ 12 000 emplois répartis dans ces casinos qui ont subi une perte de 14 millions de livres pendant les 14 jours ajoutés par le gouvernement.
Ouverture effective depuis le 15 août, mais pas pour tous les casinos
Les établissements de jeu de hasard ont finalement reçu l’autorisation d’ouvrir leur porte depuis le 15 août 2020. L’annonce avait été faite le 13 août par le bureau du Premier ministre britannique, et le Department for Digital, Culture, Media & Sports, en abrégé DCMS. Dans le communiqué délivré par les autorités britanniques, il en ressort bien qu’une partie des casinos pourra reprendre ses activités. Les établissements qui ont été discriminés de cette relance sont ceux situés du côté du West Yorkshire, Greater Manchester, et Lancashire.
L’accueil de ce communiqué par les acteurs de l’industrie est tiède. En effet, après 5 mois de fermeture induite par le confinement, le gouvernement avait d’abord fixé l’ouverture des casinos dès le 1er août 2020. Mais au vu de la remontée du nombre de cas de personnes contaminées au COVID-19, le gouvernement avait décidé de repousser cette réouverture de 14 jours supplémentaires, devant les opérateurs de casino qui n’attendaient que de relancer leurs activités.
Pour les opérateurs, la réouverture aurait dû intervenir plus tôt
L’association des opérateurs de jeu de hasard du pays – le BGC (Betting and Gaming Council) – dénonce la tardiveté dont le gouvernement a fait preuve pour relancer les activités des établissements de jeu de hasard. La Grande-Bretagne ouvre ses casinos quelques jours avant l’Écosse et le Pays de Galle, mais 10 semaines après certains pays à l’instar des États-Unis.
Le BGC a insisté sur le retard du gouvernement, car il avait eu à attirer l’attention des autorités britanniques sur la situation des casinos. En effet, au début du mois de juillet, l’association a rédigé et publié une lettre ouverte à l’intention du gouvernement, pour lui informer de ce que les casinos sont prêt à contribuer de nouveau à l’économie. Au cours de cette même période, des établissements tels que les salles de bingo ont été relancés.
Michael Dugher, le directeur du BCG, trouve regrettable que les opérateurs de casino aient dû attendre aussi longtemps pour recevoir la permission de reprendre leurs activités, alors que l’association avait le soutien du Public Health England, et du DCMS. Il souligne qu’en comparaison, les établissements de jeu de hasard avaient un dispositif de lutte anti COVID plus conséquent que celui des autres types d’activités ouverts avant eux, et pense que les casinos auraient pu être ouverts plus tôt.
En raison des conséquences économiques de la pandémie du coronavirus sur l’industrie du jeu de hasard, le BGC a entrepris des démarches pour couvrir les entreprises du secteur mises en difficulté.
Il faut dire que les 14 jours supplémentaires de fermeture ajoutés après l’annonce du 1er août ont fait perdre 14 millions de livres sterling aux casinos britanniques qui emploient tout de même environ 12 000 personnes. Les démarches du BGC visent donc à limiter les effets négatifs de cette situation, et notamment à protéger les emplois. L’association a recommandé aux établissements de jeu de conserver un bon niveau de service, car selon elle, les prochains mois seront déterminants.
Laisser un commentaire