La NOGA, l’association néerlandaise des opérateurs de jeu de hasard milite pour que le régulateur local impose les mêmes règles aux opérateurs virtuels et physiques. Elle pense que cela va permettre d’éviter des débordements publicitaires et des mesures de bannissements.
La NOGA veut une même loi pour tout le monde
La Netherlands Online Gambling Association, en abrégé NOGA, est l’association du jeu de hasard en ligne aux Pays-Bas. Il s’agit du plus grand groupe de commerce du pays. À l’intérieur se trouvent des opérateurs de jeu de hasard tels que Flutter, Bet365, et Kindred. NOGA s’est engagé dans une campagne visant à limiter davantage la réglementation sur la publicité. En effet, selon l’association, la restriction instaurée proposant une limite de 3 publicités de jeu en ligne par bloc commercial doit davantage être endurcie.
Pour la NOGA, cette orientation laisse la possibilité aux opérateurs physiques de jeu en ligne, ainsi qu’aux loteries, de diffuser des offres publicités de jeu de hasard, non seulement dans les rues du pays, mais aussi sur la toile internet. La NOGA souhaite donc que les deux types d’opérateurs, virtuels et physiques, soient concernés mêmement par la nouvelle réglementation. Selon l’association, cet ajustement permettrait au secteur d’éviter la saturation, et d’éventuels bannissements. Elle déplore le fait d’avoir été mise à l’écart lors de l’élaboration de cette orientation, et estime que cela constitue une erreur au motif que cette décision aurait pu bénéficier de la grande expérience diversifiée des membres de la NOGA. La NOGA ne rejette pas le code toutefois, mais pense qu’il faut mettre tout le monde au même niveau au sujet de la publicité du jeu de hasard.
Mise en garde contre les débordements et le bannissement
Peter-Paul Goeij, le directeur du NOGA, estime que la réglementation sur la publicité des jeux de hasard ne va pas assez loin. Il dénonce des opérateurs comme Gaston and Koning TOTO, Holland Casino, qui pourront faire leur promotion dans les rues néerlandaises, en plus des 3 publicités autorisées par la réglementation. Il attire, cependant, l’attention sur le fait que le client ne fait pas la différence entre le virtuel et le physique. Aussi, Goeij rappelle qu’en ce moment, les publicités des jeux de hasard se voient partout : dans les télévisions, l’internet, la radio, les boites postales, et les bus. Pour lui, exposer le client à cela est une mauvaise chose.
Peter-Paul Goeij explique ensuite que c’est pour cette raison que la NOGA s’est levée pour suggérer la modification de la réglementation sur la publicité du jeu de hasard. L’association appelle tous les acteurs du secteur à savoir, ceux de l’internet, ceux du monde physique, ainsi que les médias et les diffuseurs, à se réunir autour d’une table pour discuter du montant total des publicités du jeu de hasard aux Pays-Bas depuis 2019. Selon la NOGA, cela permettra au secteur de mieux comprendre les défis futurs qui s’annoncent à cause de cette réglementation : un débordement publicitaire. Elle prévient que cela expose le secteur à la mise en place d’un bannissement et de dissuader les clients.
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