Le régulateur danois des jeux de hasard, Spillemyndigheden, vient de publier une mise à jour des listes du GAFI (Groupe d’action financière) comprenant les juridictions à haut risque. En tout, plus de 40 pays et juridictions apportent leur soutien aux différentes initiatives de LBC/FT. Actuellement, ces informations doivent être communiquées aux opérateurs de jeux actifs pour faciliter les contrôles AML/CFT.
Plusieurs territoires inclus dans la liste noire et grise
L’Autorité des jeux de hasard et d’argent au Danemark interpelle l’attention des entreprises du secteur grâce à l’inventaire du GAFI. Sur la liste grise, plusieurs pays y figurent tels que l’Algérie, la Croatie, les Philippines, le Venezuela, le Vietnam, le Yémen, l’Angola, le Cameroun, la Bulgarie, le Burkina Faso, le Liban, Monaco, le Mozambique, la Namibie, la Tanzanie, le Nigéria, Haïti, la RD Congo, le Kenya, le Mali, la Bulgarie, Syrie, Afrique du Sud et la Côte d’Ivoire. Dans ce répertoire, l’ajout du Liban s’est effectué récemment. Du côté de la liste noire, il y a trois pays bien spécifiques contenant la République populaire démocratique de Corée, l’Iran et Myanmar.
Concernant les pays enregistrés par la liste noire, ils ne disposent pas des moyens nécessaires pour contribuer à la lutte contre le blanchiment de capitaux et le financement du terrorisme. Quant aux pays de la liste grise, ils font l’objet d’une étroite surveillance en raison d’un manque suffisant de ressources appropriées afin de trouver les solutions adaptées à ces problématiques. Néanmoins, les juridictions affichent tout de même quelques améliorations dans le domaine.
Dans l’industrie, les opérateurs de jeux de hasard sont tenus de renforcer leur contrôle auprès de la clientèle via le texte de conformité suivant l’article 17(1) de la réglementation AML en vigueur. Compte tenu des normes en place, les sociétés de jeu sont dans l’obligation d’évaluer les risques en se basant sur l’annexe 3 de la loi AML intégrant les listes des pays du GAFI. Au niveau des EDD, ils concernent essentiellement les joueurs des territoires en question selon la législation AML. Au sein de ses derniers rapports, l’autorité de régulation danoise des jeux de hasard a indiqué que les dépenses liées aux jeux dans le pays ont connu une baisse d’environ 3 %.
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