Dans le cadre de l’expansion du Tribal Casino au sein de l’Etat de l’Oregon, la gouverneure Tina Kotek n’a pas mis longtemps à dévoiler son opposition au projet. Elle a officiellement affirmé que son bureau n’apporterait pas sa contribution. Jeudi dernier, une lettre a été adressée aux présidents tribaux luttant clairement contre toute forme d’expansion de jeu.
Des enjeux et des impacts négatifs à prendre en compte
La gouverneure Kotek a pris la décision de transmettre une lettre auprès de différentes tribus reconnues par le gouvernement fédéral et à la loterie de l’Oregon. L’initiative a permis d’aborder un sujet important, le jeu, pour les tribus, les communautés et les législateurs. La principale intéressée a précisé qu’elle était contre l’expansion du jeu au sein du territoire. Cette opposition s’est manifestée lors de sa campagne électorale et durant son mandat. Elle a ajouté que chacun opérateur tribal devrait exploiter un seul casino. Toutefois, certains gèrent plusieurs établissements notamment les tribus des Indiens Coos, Lower Umpqua et Siuslaw, qui disposent de deux maisons de jeu implantées dans deux comtés.
D’un autre côté, la gouverneure Kotek n’est pas la seule à s’opposer aux plans d’expansion de Coquille, mais d’autres tribus ont tenu à montrer leur mécontentement. La liste se compose, par exemple, de la bande Cow Creek de la tribu Umpqua des Indiens. Cette dernière possède Seven Feathers Casino Resort à Canyonville à 70 miles de Medford. Son emplacement demeure stratégique et peut être compromis par l’installation de la tribu Coquille. Il faut noter également que les tribus de l’Oregon n’ont pas hésité à critiquer l’extension de la loterie d’Etat incluant les paris sportifs.
Pour la gouverneure Kotek, l’implantation d’un nouveau casino à Medford impactera les revenus des jeux de casino de toutes les tribus de l’Oregon. À savoir que les bénéfices financent de nombreux services publics dédiés à la population tels que l’éducation, les soins ou le logement. Elle a indiqué que la proposition d’expansion du jeu entraînerait des problématiques dans la région et dans l’ensemble de l’Etat. Dans cette exploitation, le casino Coquille aurait la possibilité d’empocher d’environ 25 % des revenus du secteur du jeu du territoire.
Quant à la tribu Coquille, ses plans concernent la construction d’un site de jeu de classe II à Medford en examen depuis 2011. Selon la présidente tribale, Brenda Meade, le gouverneur ne détient aucune autorité dans cette affaire, à l’exception du gouvernement fédéral. La responsable a précisé qu’elle devrait se conformer aux règles fédérales et aux droits de la croissance économique des tribus indiennes. Par conséquent, rien n’est encore joué sur la concrétisation des projets de la marque tribale malgré un grand nombre d’oppositions face au projet de la tribu.
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