En tout, six nations tribales ont interpellé l’attention de la gouverneure Kate Brown et d’autres dirigeants politiques de l’Oregon concernant le projet de Travis Boerma. Elles souhaitent que les principaux responsables examinent minutieusement cette démarche qui consent à ouvrir un centre de divertissement de jeu à Grants Pass.
Une concurrence jugée déloyale
Des tribus de l’Oregon ne cachent pas leur mécontentement sur le nouveau projet de Travis Boerma stipulant l’installation d’un nouvel établissement de jeu à Grants Pass. Ils avancent que les exploitants néerlandais prévoient de changer entièrement le jeu de l’Oregon en effectuant des contrôles moindres. Vu que le Flying Lark sera le premier casino à obtenir une autorisation pour se retirer des terres tribales, le risque de séduire des entreprises loin des casinos tribaux est grand. Cela inclut également la loterie de l’État de l’Oregon en ouvrant davantage la voie à d’autres États.
De son côté, le principal intéressé, Travis Boersma, devrait présenter sa demande aux régulateurs de l’État. Le processus vise à construire le centre de divertissement à proximité de son hippodrome Grants Pass Downs. L’espace maîtresse de l’édifice intégrera des postes de jeu semblables aux machines à sous. Toutefois, ces équipements donneront aux joueurs la possibilité de parier sur les courses de chevaux. Le secteur ne remporte pas beaucoup de succès en Oregon puisque la seule piste de course de l’État a fermé ses portes au cours de l’année 2019. Par la suite, la plupart des opérateurs œuvrant sur le marché des paris hippiques ont choisi d’intégrer des sites de type de casino adjacents aux pistes.
Malgré tout, Boersma a précisé que son opération fera en sorte d’inclure les revenus du Flying Park. Il a effectué une étude révélant que les deux sites pourront générer plus de 10,7 milliards de dollars de dépenses sur une durée de 30 ans d’exploitation.
Compte tenu de la réglementation en vigueur, le jeu de type casino n’est autorisé que sur les terres tribales. Quant aux hippodromes, ils étaient la seule exception à cette législation. Ces dernières années, de nombreux exploitants de courses hippiques ont bénéficié d’une autorisation de construire des complexes de jeu de casino. Quant aux États où les casinos sont limités, l’industrie a innové en développant des machines spécialement dédiées aux courses de chevaux. Ces bornes ont fortement contribué à la progression du marché grâce à la faveur accordée aux propriétaires de pistes. Cependant, les critiques vont bon train notamment à cause de nouvelles fonctionnalités intégrées. Il va sans dire que les machines ont fortement évolué avec le temps et n’ont plus rien à voir avec le concept de la course de chevaux.
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