La liste de l’Excluded Persons Information System (EPIS) a enregistré 360 553 exclusions de jeu en 2019. D’après les chiffres de la Commission des jeux de hasard, la plupart de ces personnes ont choisi volontairement de s’auto exclure et de sortir de leur environnement.
Plusieurs motifs d’interdiction
L’année dernière, ladite « liste noire » a rassemblé 360 553 utilisateurs et individus interdits de jeux d’argent et de hasard. D’une manière générale, le nombre d’exclusions est moins élevé compte tenu des raisons de chacun. Habituellement, un parieur peut demander à être exclu de ce secteur de son propre gré. Cela concerne notamment des professions telles que les forces de l’ordre. Dans ce cas, l’exclusion concerne surtout l’activité exercée par le joueur en question. En tout, la Commission des jeux de hasard recense 36 385 exclusions par demande volontaire. La requête est déposée par un tiers ou un administrateur, soit 10,1 % des dossiers. Dans ce tableau, les 57 791 exclusions dépendent de la nature de la profession du joueur. Par exemple, les magistrats, les notaires, les huissiers et les membres de la police. Ensuite, les raisons de l’interdiction concernent principalement les dettes cumulées au cours des années. Leur nombre s’élève aux environs de 100 655 personnes dont l’endettement peut également être causé par d’autres facteurs financiers. Enfin, la majeure partie des exclusions découle d’une décision judiciaire comprenant 165 722 cas. Les alternatives sont variées puisque le juge de paix peut maintenir cette interdiction pour différentes raisons. Il s’agit d’une demande de l’administrateur en tant que mesure de sanction pénale, de protéger par ordonnance ou encore de maladie mentale.
Selon la loi en vigueur, les policiers et les notaires n’ont pas le droit d’accéder et de s’adonner aux jeux de hasard. Ce qui explique l’initiative de certains d’entre eux à être exclu des principaux lieux de divertissement. La demande volontaire peut se réaliser lorsque l’intéressé requiert une protection contre les risques liés au jeu. Ce dernier ne pourra plus se rendre aux casinos physiques ou en ligne, aux salles de jeu automatiques ainsi qu’aux agences de paris.
Un porte-parole de la Commission des jeux de hasard, Marjolein De Paepe, a affirmé que la liste EPIS constitue un outil indispensable afin de réduire ou complètement éradiquer l’addiction au jeu. Les initiatives se multiplient pour protéger au mieux les joueurs.
Laisser un commentaire