Grand Est : découverte de machines à sous illégales et condamnation de trois hommes

À Metz en Moselle et à Épinal dans les Vosges, la comparution de gérants de deux bars a fait grand bruit. Devant la justice, les principaux concernés sont accusés d’avoir aménagé des machines à sous non-conformes au sein de leurs établissements. Selon les informations obtenues, les postes ont été ramenés de Belgique.

Deux à quatre mois de prison

Deux responsables de deux bars situés un à Metz en Moselle et l’autre à Épinal dans les Vosges ont été condamnés par le tribunal correctionnel pour l’aménagement de machines à sous illégales. Le premier établissement se trouve à Metz dont le gérant a écopé de deux mois de prison avec sursis. Quant au deuxième site, implanté à Épinal, le propriétaire a obtenu une sanction de quatre mois d’emprisonnement et de 1 000 euros d’amende. Le Républicain Lorrain a communiqué ces renseignements le samedi 25 décembre dernier.

D’après les précisions fournies, la découverte de la première machine à sous s’est déroulée dans le bistrot d’Épinal au cours d’un contrôle de police. Durant l’enquête, les forces de l’ordre ont pu remonter au loueur des équipements qui demeure un suspect dans cette affaire. D’ailleurs, celui-ci aurait récupéré une majeure partie des profits le conduisant au banc des accusés. Dans la foulée, les enquêteurs réussissent aussi à déceler les machines de Metz.

Concernant l’audience, les prévenus se sont présentés devant les juges le 15 décembre 2021 et ont reconnu les faits qui leur sont reprochés. Le gérant du bar d’Épinal a affirmé qu’il ignorait que ce genre d’activité était strictement interdit. De plus, les deux hommes ont déclaré qu’ils n’avaient pas empoché plus de 1 500 euros à l’aide de ces machines. De son côté, le loueur a dévoilé que les machines à sous provenaient de Belgique de manière illégale. Le principal intéressé partageait les bénéfices des jeux avec les deux gérants. Pour cette raison, sa sanction est beaucoup plus élevée que ces deux complices. Pour finir, il écope de six mois de prison avec sursis et 2 000 euros d’amende. Le tribunal correctionnel de Metz a proclamé des condamnations à la hauteur des délits tout en tenant compte de l’implication de chaque prévenu dans cette affaire.