Voilà déjà quelques jours que l’une des filiales du groupe Philippe Ginestet ambitionne, à travers sa filiale CASIGRANGI, de prendre la tête de la Société Française de Casinos (SFC), cela en faisant l’acquisition d’une importante partie des actions de la Société. Un certain nombre de protocoles ont été menés, protocoles qui ont permis à CASIGRANGI de conclure des accords exclusifs, lesquels accords ont conduit la filiale dans un processus d’acquisition de plus de 42 % du capital de la Société Française de Casinos. Avec ces parts, le groupe GINESTET – à travers sa filiale CASIGRANGI – frappe un grand coup et fait ainsi une belle entrée dans l’industrie du jeu français.
Un projet d’acquisition qui intervient après la renonciation de Circus
CASIGRANGI, filiale du groupe GINESTET, envisage de prendre le contrôle de la SFC (Société Française de Casinos). Tout commence le 24 juillet dernier, alors qu’un communiqué circule au sein de la Société Française de Casinos. Dans ce communiqué, la SFC avertissait ses différents actionnaires que le groupe Circus – un autre acteur majeur dans le paysage du casino français – avait finalement renoncé à acquérir les actions en question.
Suite à cette renonciation, les actionnaires étaient informés, toujours à travers ce communiqué, que c’est le groupe GINESTET, par l’entremise de sa filiale CASIGRANGI, qui aurait finalement pris possession de ces actions évaluées à hauteur de 42,32 % du capital de la société. Ces actions auraient été cédées pour une valeur nominale de 1,70 euro l’action.
Cette procédure d’acquisition s’inscrit clairement dans le cadre de l’ambition révélée de CASIGRANGI, celle d’être actionnaire majoritaire de la Société Française de Casinos, c’est-à-dire de posséder d’ici peu au moins 50,1 % des parts du capital de la SFC.
Pour cela, CASIGRANGI devra, suite aux discussions qu’elle mène actuellement avec les autres actionnaires de la société, acquérir les parts et droits de vote détenus par FOCH Investissements, qui représentent 18,50 % du capital de la SFC, ou encore de celles détenues par VERNEUIL PARTICIPATION, qui représentent 19,52 % de ce même capital de la Société Française de Casinos.
Pour l’heure, CASIGRANGI attend d’obtenir une autorisation du ministre de l’Intérieur qui devrait bientôt arriver. Cette autorisation, en conformité avec la loi (notamment les dispositions prévues dans l’article L.323-3 du code de sécurité intérieure), est nécessaire à l’acquisition définitive des parts que la holding convoite, puisqu’elle constitue l’une des principales conditions suspensives à cette acquisition définitive.
Un futur prometteur pour CASIGRANGI suite à cette acquisition ?
Fondé en 1981 par monsieur Philippe Ginestet, le groupe GINESTET est une holding qui compte en son sein une vingtaine de filiales. Il est maintenant présent depuis 2 ans dans le paysage de l’industrie du jeu français, ceci par le biais de sa filiale CASIGRANGI.
Avec cette opération d’acquisition, la société envisage, en plus de prendre la tête de la SFC, d’intégrer plus de casinos et des activités annexes à l’ensemble de ses activités, ce qui lui permettra donc de devenir l’un des acteurs majeurs dans le secteur des casinos à taille intermédiaire.
Si ce processus d’acquisition arrive à son terme, la société devra nommer un expert indépendant qui aura la charge de mener une étude sur les aspects financiers de cette offre, et donc de déterminer si le processus est équitable d’un point de vue financier.
Quoi qu’il en soit, les choses devraient se préciser en début d’année 2021, puisque dans un communiqué, la SFC a annoncé qu’elle tiendrait le public au courant de l’évolution du processus. Toutefois, pour l’heure, elle a demandé la suspension de sa cotation le 23 juillet dernier, et à l’ouverture le 24 juillet dernier, Euronext Paris a rouvert la cotation de son titre à sa demande.
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