Face à un déficit structurel d’exploitation, le groupe Barrière n’a eu de choix que de vendre à l’automne le casino de Briançon. Ce qui a permis à la SFC ou Société Française des Casinos et à la société Circus Leisure de mettre la main sur l’établissement. Le rachat du casino de jeux briançonnais s’est fait récemment faisant des deux entités (SFC et Circus) les nouveaux propriétaires de la maison de jeux.
Deux associés pour redresser le casino de Briançon
La répartition du capital se fait comme suit : 49% pour la SFC et 51% pour Circus Leisure, leader du marché des jeux en ligne en Belgique. Ce dernier est donc l’associé majoritaire du casino. Il est en droit de gérer une bonne partie des opérations dans l’établissement. D’ailleurs, pour relancer l’activité qui engrange à peine 2 millions d’euros, l’opérateur a décidé de procéder à quelques changements.
Premiers changements en vue
On citera d’abord la modification du nom de l’établissement. Désormais, il s’appellera « Circus Casino de Briançon ».
Ensuite, il y a l’acquisition de nouvelles machines à sous. Ces dernières sont au nombre de 30 et elles seront mises en place d’ici le 25 mai. Cet achat augmentera alors le parc des bandits manchots du casino de Briançon qui sera de 75 machines.
Autre nouveauté également : le retour de la roulette anglaise électronique. Ce jeu équipé de huit postes pourra débuter en juin prochain, date de livraison de la fameuse roulette. La venue de ces appareils sera d’ailleurs officialisée via un apéritif mercredi prochain au casino. Les nouveaux exploitants du casino prévoient également de créer une zone fumeurs ouverte. Le restaurant quant à lui n’offrira que des plats frais. Ce qui met fin donc aux produits surgelés que le groupe Barrière avait offert auparavant.
On peut dire que les nouveaux propriétaires sont optimistes pour l’avenir de l’établissement avec la mise en place d’un projet aussi ambitieux. D’ailleurs, l’entreprise prévoit de garder la majorité des anciens employés du casino. Circus de son côté a déjà donné naissance à une holding commune dans le but de valoriser leur label. D’ici 2030, avec son associé SFC, il compte mettre fin au déséquilibre rencontrée à l’époque de la gestion du casino par le groupe Barrière. D’ailleurs, ce dernier est encore en plein conflit avec la mairie suite à une rupture anticipée de son contrat de gestion. L’opérateur demande une indemnisation de 9, 3 millions d’euros.
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