Le casino de Luchon est en attente de son repreneur. En effet, depuis sept longues années, le casino attend un repreneur. Celui qui a déposé sa candidature, qui est d’autant plus l’unique, est la SFC ou la Société Française des casinos. Mais un scandale a attiré l’attention et a remis de nouveau en question le sort de l’établissement, notamment s’il y aura ouverture ou non.
Un scandale qui compromet l’avenir du casino de Luchon
Depuis 7 ans déjà, le casino attend toujours d’être rouvert. Le repreneur et seul candidat pour exploiter le casino a été la SFC mais là encore un évènement majeur vient ternir l’accord. Le 13 février dernier, son PDG a été incarcéré à cause d’une affaire de corruption sur un mineur de 15 ans et d’enregistrement, importation et diffusion de vidéos et photos pédopornographiques. Cependant, le nouveau PDG qui est venu remplacer l’ancien directeur, a rassuré que la SFC mènera à terme ce projet.
Carlos Ubach, qui était le directeur général délégué, a souligné que les évènements liés à l’ancien PDG ne concernant en aucun cas la SFC, car cela relève de sa vie privée. Aucune répercussion n’est possible. Il a tenu également à affirmer que suite à ces accusations et malgré la présomption d’innocence, celui-ci a déjà donné sa démission. Pour l’heure, Carlos Ubach a été désigné par le conseil d’administration extraordinaire comme étant son successeur à la présidence.
L’avenir du casino de Luchon
Cette affaire n’entachera pas les projets en cours de la société qui emploie actuellement 300 personnes et qui possède 9 casinos. La première chose qu’il a fallu faire suite à ce scandale est de rassurer ses collaborateurs selon le nouveau PDG de la SFC, notamment ses fournisseurs, les mairies et les salariés. La société tient et tiendra toujours ses engagements. C’est le cas pour le casino de Luchon. Il a tenu à préciser que malgré un léger retard, il est en attente de la réponse venant de l’administration et de la préfecture.
Il a notamment mis en valeur le potentiel que possède la ville. Elle est en cours de dynamisation, selon lui, vu le projet mis en place par la mairie et le conseil. Cependant, la SFC se heurte aussi à des opposants. Face à cela, le nouveau PDG a tenu à dire que la société ne fait pas de politique. La ville de Luchon a tout intérêt à ouvrir un nouveau casino. Il faut rappeler que la cité a déjà enregistré 4 échecs, dont 3 faillites, et un appel d’offres qui n’a donné aucun résultat.
Abandonner le projet, selon le PDG, c’est aussi compromettre l’avenir de la ville, car la SFC est la seule candidate. La société est prête à faire face aux risques, car, dit-il, les grands groupes se tournent vers les gros projets uniquement. Il a répondu à ses opposants qui pointent du doigt son plan de redressement, en soulignant que les difficultés ont été communes à tous les casinos français surtout en 2010.
Il a souligné l’homologation de son plan de redressement par le tribunal du commerce. La SFC s’est déjà acquittée de ces six annuités de dette et compte bientôt en faire de même avec le septième. Il évoque également sa croissance externe et précise que la SFC compte 9 casinos actuellement, si en 2012 elle n’en avait que 3. Celui de Luchon viendra compléter la liste étant le dixième casino. Le PDG parle aussi du changement de site, car le bâtiment où se trouvait l’ancien casino ne répond pas au modèle économique attendu. D’importantes charges de fonctionnement pèsent également sur celui-ci. Il opte pour les thermes de Chambert.
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