Selon la réglementation en vigueur, le nombre de machines à sous dans les cafés sera désormais limité à 4 par établissement. Dans le même temps, les mises seront également concernées par ce changement.
Vers un renforcement de la lutte contre l’addiction aux jeux
Sur le territoire belge, les jeux d’argent attirent des milliers de consommateurs à travers le pays. La dépendance aux jeux touche de nombreuses personnes en raison de la multiplicité des offres. Afin de minimiser les risques, les principaux responsables ont décidé de réduire le nombre de machines à sous dans les cafés. Actuellement, les propriétaires sont dans l’obligation de proposer seulement 4 appareils à leur clientèle. Cette norme a été appliquée dès le début de ce mois d’août. Il faut dire que dans ces établissements, on compte au maximum 24 machines faisant des commerces concernés, un véritable petit casino. Selon le magistrat et le président de la Commission des jeux de hasard, Etienne Marique, l’objectif de cette mesure est de réduire les offres existantes en vue de contrôler au mieux le marché et d’éviter une banalisation du secteur auprès des consommateurs. Cette stratégie consiste essentiellement à protéger les personnes vulnérables susceptibles de tomber dans l’enfer de l’addiction aux jeux d’argent. Ce sont surtout des sujets fragiles interdits de jeux en Belgique. Au total, on dénombre au moins 30 000 personnes classées dans la liste noire.
Les machines installées dans les cafés sont souvent non-conformes rendant impossible la vérification de l’identité du joueur. Par conséquent, n’importe quel client peut miser sur cet équipement même s’il est interdit de casino. D’après Etienne Marique, cette limitation ne touchera pas les bingos considérés comme des jeux certifiés et dédiés à l’amusement. Dans l’ensemble, 6 000 machines non reconnues ont été enregistrées. Au final, il ne reste que la moitié, une situation qui aura un impact direct sur les revenus engrangés par les exploitants. À noter que ces appareils génèrent au maximum 70 millions d’euros de chiffre d’affaires dans le pays. Dans tous les cas, la fédération Horeca semble être en accord avec cette décision et affirme que les cafés devraient suivre la tendance et la progression du marché. L’administrateur délégué à la Fédération de Bruxelles, Yvan Roque, affirme que toutes les dispositions ont été prises et que les cafés doivent s’adapter. Par ailleurs, les établissements n’arrivent plus à augmenter leur taux d’affluence depuis l’interdiction de fumer à l’intérieur. À Bruxelles, 2 000 établissements ont fermé leur porte redirigeant ainsi les clients vers d’autres lieux de divertissement.
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