D’après un constat, les machines à sous ne sont plus contrôlées par les principaux responsables depuis cinq ans. Par conséquent, les pertes des joueurs ne sont nullement limitées alors que le secteur génère des millions d’euros selon Het Laatste Nieuws et De Morgen.
Un marché très rentable pour les opérateurs
En quelques années, la vérification de certaines normes sur les machines à sous est au point mort dans les établissements essentiellement les cafés. Cela concerne exclusivement des bandits manchots à écrans vidéo qui utilisent des jeux de cartes virtuels. Généralement, ces équipements sollicitent une mise assez réduite et réservent des gains moins importants du côté des utilisateurs. Le principal inconvénient reste la limitation des paris puisqu’aucun plafond n’a été instauré conduisant ainsi à une dépendance probable. Par ailleurs, la Commission des jeux de hasard a arrêté tout contrôle sur ces machines suite à un désaccord avec les responsables fiscaux. De ce fait, le nombre d’appareils existants demeure incertain.
Néanmoins, la CJH a interpellé l’attention des autorités concernant les machines à sous installées dans les cafés. En effet, les bandits manchots accepteraient des mises trop élevées contrairement à celle prévue par la loi. En guise de solution, la Commission demande au gouvernement d’interdire près de 10 000 machines en Belgique. Sans succès, plusieurs machines sont encore en activité si l’on tient compte des informations recueillies. Il faut savoir que ces slots proposent une mise maximale de 0,22 euro et un rendement n’excédant pas les 6,40 euros par partie. On parle d’au moins 6 000 appareils, mais ce chiffre n’est pas encore garanti. Du côté des gains, le montant s’élèverait à 120 millions d’euros amassés ces dernières années.
Afin de mettre en place des mesures concrètes, le ministère de la Justice Koen Geens assure qu’une nouvelle loi sera en vigueur l’an prochain. Pour le moment, de nombreux changements devraient être effectués en vue de régulariser le marché et protéger au maximum les consommateurs. De moins en moins soumis à des contrôles, les joueurs ne se contentent pas toujours de s’en tenir à la mise maximale, une aubaine pour les exploitants qui veulent engranger des bénéfices constants.
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