Depuis quelques années, les machines à sous dans les cafés ne sont nullement contrôlées d’où leur prolifération. Le gouvernement fédéral les interdit aujourd’hui avant de les ré-autoriser sous certaines conditions.
De gros changements en cours
À partir de janvier prochain, l’univers des jeux en Belgique va subir quelques bouleversements notamment sur leur utilisation. En effet, le Conseil des ministres a approuvé récemment un projet de loi visant à réduire les jeux de hasard dans les établissements Horeca. L’objectif consiste surtout à classer les « machines 3.3 », des équipements de jeux automatiques. Auparavant, la loi autorisait uniquement les parties de cartes entre amis avec des enjeux non lucratifs. Au fil du temps, l’offre de jeu s’est progressivement développée donnant aux opérateurs et cafetiers, l’occasion de proposer d’autres produits. Le secteur comptait au moins 6 000 machines actives pour un chiffre annuel de 70 millions d’euros. Conséquence ? Certains établissements ont multiplié le nombre de machines disponibles en dépassant les vingt dans un seul café. À se demander s’il s’agit d’un café ou une véritable salle de jeux.
Désormais, cette partie du marché sera soumise à un contrôle strict en limitant leur nombre. D’après le ministre de la Justice, Koen Geens, de nouvelles dispositions ont été prises en interdisant les publicités des jeux de hasard au cours d’une retransmission directe des compétitions sportives. Par ailleurs, chaque exploitant aura l’obligation de posséder une licence délivrée par la Commission des jeux de hasard (CJH). Quant à la commune du café, cette dernière devra donner son approbation quant à l’exploitation des machines sur son territoire. De ce fait, chaque appareil devra respecter des normes bien précises auprès du régulateur concerné. Ce système permet de déceler l’âge des joueurs et protéger essentiellement les enfants et les mineurs. Dans le cadre régulateur du secteur, d’autres modifications sont ratifiées par le gouvernement fédéral. Parmi ces mesures, on constate une plus grande implication de chaque commune dans la procédure d’autorisation d’agences de paris ainsi que l’interdiction de toutes les publicités touchant les jeux de hasard et les paris sportifs au cours d’une rencontre sportive. Dans un communiqué, le cabinet du ministre de tutelle (Justice) Koen Geens, confirme qu’aucune campagne publicitaire provenant de fournisseurs de jeux en ligne ne sera diffusée avant 20h. Selon les informations recueillies, ce texte n’entrera en vigueur qu’à l’été 2019. Affaire à suivre !
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