La commission Canadian Gaming Association procède à l’intégration de 4 nouveaux membres dans son bureau, dans une période où le marché du jeu de hasard local vit une structuration. Au même moment, la province d’Ontario annonce la mise en place de son régulateur local d’ici la fin 2021.
4 nouveaux membres à la CGA
Le marché du jeu de hasard en ligne est en pleine mutation au Canada. C’est dans cet environnement que la Canadian Gaming Association, en abrégé CGA, annonce son intention d’intégrer 4 nouveaux membres dans son bureau. En effet, le président de l’association en la personne de Paul Burns, pense que l’expérience qu’apportent les nouveaux membres va permettre à l’association d’implémenter sa stratégie post-covid-19.
Les personnalités sélectionnées par le bureau CGA sont connues. Il s’agit d’une part de Scott Burton, le directeur général de FansUnite, un acteur du sport et du divertissement proposant des solutions technologiques dans les marchés régulés du jeu en ligne. D’autre part de Neil Erlick, le directeur du développement de la société Nuvei, ensuite de Jeffrey Haas, vice-président senior à la stratégie internationale de DraftKings. Enfin, le dernier en nom, et non en grade, c’est Chuck Keeling, de la Great Canadian Gaming Corporation. Ils viennent ainsi compléter la liste des membres prestigieux du bureau CGA où l’on retrouve déjà des personnalités de grands opérateurs du milieu tels Flutter ou encore Scientific Games. Avec le concours de toutes ces personnalités du jeu de hasard, Paul Burns espère provoquer l’effet rebond du marché du jeu de hasard une fois passés la pandémie covid et son nuage noir.
Bientôt un régulateur en Ontario
Au Canada, le marché du jeu de hasard en ligne se structure progressivement. En août 2021, le pays a dépénalisé le pari sur les événements sportifs, et les bookmakers ont pu lancer leur activité à Canucks. Le pays interdit toujours aux joueurs de passer du bon temps sur les plateformes de jeu de hasard en ligne qui se trouvent à l’extérieur des frontières, mais le Code pénal ou Criminal Code du pays n’a toujours rien prévu pour les contrevenants à cette règle. Il reste tout de même permis aux entrepreneurs locaux de lancer des activités, et aux gouvernements provinciaux de mettre sur pied des loteries et le pari en ligne.
Malgré toutes ces autorisations, on ne retrouve qu’un seul régulateur capable de délivrer une licence de jeu. Il s’agit du Kahnawake Gaming Commission. Ontario a annoncé, à travers le procureur général Doug Downey que ce sera chose faite dans la province d’ici la fin d’année. Il promet d’ouvrir, en s’appuyant sur le vote « historique » du parlement, le régulateur iGaming Ontario pour pouvoir assurer un espace de jeu sain et régulé aux parieurs locaux. Cet organisme fonctionnera comme un organe de l’AGCO – Alcohol and Gaming Commission of Ontario. C’est iGaming Ontario qui délivrera les licences nécessaires aux opérateurs comme FanDuel, Bet365 ou encore BetMGM qui souhaitent régulariser leurs activités en Ontario. Au vu de la dense population de la province, on estime déjà le marché ontarien du jeu de hasard en ligne à 1 milliard de dollars canadiens.
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