L’affaire fait grand bruit en Belgique, selon les informations, la police a omis de signaler une catégorie de son personnel à la Commission des jeux de hasard. Depuis 1999, cette dernière a oublié d’inscrire un peu plus de 9 000 membres civils auprès de la CJH afin de les interdire d’aller au casino.
Le personnel civil ajouté à la liste des interdits de jeu
D’après un rapport détaillé, le personnel civil de la police était nombreux à jouer dans les salles de jeu et les différentes plateformes de jeux en ligne. La liste inclut environ 9 186 collaborateurs civils de la police locale et fédérale. Le département a ainsi décidé d’ajouter aux 40 000 policiers, le personnel civil « Calog », cadre administratif et logistique. Leurs noms ont rejoint les autres dans la base de données de la Commission que l’on appelle le système EPIS (Excluded persons information system). Cette application contrôle l’accès de chaque joueur et détecte les plus vulnérables, susceptibles de tomber dans l’addiction. De ce fait, ces principaux concernés ont pu en toute liberté jouer et parier sur internet ou dans les casinos pendant plusieurs années sans être inquiétés et contrôlés. Ce n’est que le 1er juin dernier que la police a finalement décidé d’en informer. La décision a été prise par le commissariat général au cours de la période d’intérim assuré par Claude Fontaine.
C’est une surprise et un coup dur pour les collaborateurs civils de la police puisque leur exclusion n’a pas été communiquée au préalable. Ils ont seulement appris la nouvelle lorsque leurs comptes ont été automatiquement bloqués par les opérateurs. Suite à un constat, bon nombre de personnes jouaient déjà en ligne. L’affaire suscite une vive polémique notamment sur le respect de la réglementation en vigueur concernant les jeux d’argent. La loi de 1999 stipule clairement que les membres des services de police sont interdits de jeux. Alors que dans cette situation, les intéressés estiment qu’ils n’appartiennent pas au département puisque la plupart d’entre eux sont chargés de mission notamment dans le nettoyage des locaux, les diverses réparations et la gestion administrative. D’ailleurs, ils ne portent aucun uniforme ni arme malgré que la police les ait recrutés. De ce fait, ils demandent toujours des explications concernant cette interdiction soudaine après un long silence entre 1999 et 2018. De quoi tout de même se poser des questions sur la responsabilité des forces de l’ordre !
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