Les établissements de jeu s’implantent progressivement sur le territoire et séduisent de plus en plus de Japonais. Le marché commence à décoller et offre aux opérateurs de multiples perspectives. Toutefois, un obstacle se dresse déjà devant eux notamment une fiscalité assez contraignante après l’obtention d’une licence.
Des taxes trop élevées
Selon l’agence de presse locale, Jiji, le montant des taxes devrait certainement freiner les casinotiers internationaux qui prévoient d’investir dans le pays. En effet, le gouvernement a mis en place des dispositions fiscales situées aux alentours de 30 jusqu’à 50 %. En clair, les revenus des casinos inférieurs ou égaux à 300 milliards de Yens devront s’acquitter d’une imposition à hauteur de 30 %. Ceux qui génèrent des bénéfices entre 300 à 400 milliards de dollars, la taxe sera de 40 à 50 %. Néanmoins, ces informations ne sont pas encore officielles puisque le parti libéral Démocrate au pouvoir passera encore au vote pour la réglementation des activités des casinos.
L’objectif du régime japonais consiste à contrôler efficacement et minimiser les impacts nocifs liés aux jeux d’argent tels que les addictions, le blanchiment et les fraudes. Ces mesures fiscales procurent également les financements nécessaires dans l’accomplissement et le suivi des programmes. Malgré une telle initiative, cette démarche n’est pas sans conséquence en décourageant de possibles investisseurs. En effet, l’impôt dans les autres pays est beaucoup plus raisonnable qu’au Japon. Par exemple, au Nevada, les taxes s’échelonnent à 7,75 % tandis qu’à Macao, elle passe la barre des 39 %.
D’autres mesures en cours de validation
Outre la fiscalité, le gouvernement japonais réfléchit à des normes strictes appliquées aux casinotiers ainsi qu’aux joueurs. D’après quelques sources, la superficie des salles de jeux se limitera à 3 % avec 15 000 m² au maximum. Concernant l’accès aux futures maisons de jeu, les clients japonais n’auront droit qu’à 3 fois par semaine et 10 fois sur une période de 28 jours avec l’obligation de verser un droit d’entrée. De ce fait, aucun joueur n’aura la possibilité de jouer à crédit sous peine de sanctions. Ces indications font déjà jaser les principaux intéressés conduisant probablement à une forte mobilisation de la part des opérateurs et la clientèle. Des mécontents qui n’auront le choix que d’accepter si le vote s’avérait être favorable à ces règles.
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