D’après une étude, on constate une forte diminution des personnes qui s’adonnent régulièrement au casino ou aux jeux de grattage en Suisse. Cette tendance se poursuit notamment à cause du blocage des sites étrangers après l’application de la loi privilégiant les établissements locaux.
Les loteries suisses, toujours aussi populaires
Selon une étude effectuée en 2017, une personne sur 6 joue une fois par mois à un jeu de hasard en Suisse. Dans ce calcul, 3 % d’entre eux sont susceptibles de tomber dans l’addiction et cela concerne surtout les jeux provenant des plateformes étrangères. Lors d’une investigation réalisée en 2012, les problèmes provoqués par les jeux de hasard demeurent stables et n’ont pas évolué, indique la presse à Berne Hansjörg, membre de la commission fédérale des maisons de jeu (CFMJ). La majeure partie des sujets interrogés ne présente aucun comportement à risque rapporte le sondage. En 2017,69 % des 19 000 personnes étudiées ont affirmé avoir déjà joué à un jeu de hasard dans leur vie.
Sur le sol Suisse, les jeux ayant le plus de succès restent les loteries suisses atteignant les 48,2 % du marché. Quant aux tombolas ou autres jeux privés, le pourcentage stagne à 14,3 %, les jeux de table seulement à 8,6 %, 6,7 % pour les machines à sous des casinos et 4,5 % du côté des paris sportifs suisses. Les jeux d’argent proposés par les opérateurs internationaux en ligne se contentent de 2,3 %. Concernant les mises, les dépôts deviennent de plus en plus moindres puisque 44,1 % ont déclaré avoir dépensé au moins 10 francs par mois et 39 % de 10 à 99 francs.
La dépendance au jeu se décèle essentiellement sur les sites étrangers ayant les moyens nécessaires d’attirer un grand nombre d’utilisateurs. Le jeu à risque ou pathologique touche surtout les hommes résidant dans des quartiers défavorisés notamment en Suisse romande. Au total, environ 60 000 exclusions ont été listées jusqu’à maintenant, des personnes désormais interdites de jeu.
Renforcement de la protection des joueurs
Les jeux en ligne représentent la principale cause de l’addiction au jeu chez les internautes. En dépit de sa forte progression, les résultats sont plutôt positifs. La CFMJ et la commission intercantonale des loteries et paris (Comlot) expliquent cette baisse par la mise en place de mesures efficaces. Le directeur de la Comlot, Manuel Richard, a déclaré que cette étude constitue déjà une référence en vue d’évaluer l’impact de la nouvelle loi sur les jeux d’argent en vigueur depuis le 1er janvier dernier.
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