Après un contrôle approfondi, la deuxième société de casinos d’Australie, Star Entertainment Group, est dans l’obligation de s’acquitter de 13 millions de dollars environ sur ses comptes du premier semestre de l’exercice 2022. Cette démarche consiste à combler les chèques et les fonds de retraite de plus de 2 000 salariés. Selon les renseignements obtenus, le groupe exploitait son personnel depuis une période de six ans.
Des employés sous-payés
Les déclarations récentes de l’opérateur affirment que l’entreprise s’est entretenue avec le United Workers Union et le Fair Work Ombudsman. Grâce à cette rencontre, le groupe envisage d’entamer le versement des arriérés de salaire comprenant les intérêts et les contributions visant à préserver les conditions des travailleurs. Star Casino a indiqué que la découverte des sous-paiements a été décelée lors d’un examen interne sur six ans de salaires. Les chiffres ont démontré des écarts significatifs, mais des améliorations sont en cours touchant le fonctionnement, la formation et les méthodes déployées. Une stratégie a été mise en place en vue de garantir le versement de la rémunération des membres de l’équipe.
Le PDG de Star, Matt Bekier, a tenu à s’excuser auprès de toute son équipe concernée par cette problématique. Le responsable s’engage à effectuer les démarches de manière totalement transparente en s’efforçant que ce problème ne se répète plus.
Parallèlement, The Star a publié ses résultats financiers du 1er semestre de l’exercice 2022 le 17 février dernier. Le groupe se prépare à une baisse conséquente des revenus en raison de la diminution du taux de fréquentation, des restrictions sanitaires et des fermetures pour ralentir la propagation de la pandémie mondiale de Covid-19. Dans la foulée, l’opérateur dément les allégations de blanchiment d’argent dans ses salles de jeu et se dit poursuivre ses efforts pour respecter les réglementations pour un environnement de jeu sain et fiable.
Outre les professionnels du secteur, les représentants syndicaux se sont aussi penchés sur ce dossier et ont découvert qu’il ne s’agit pas d’un événement occasionnel. Ils ont déclaré que cette situation se produit trop souvent et touche un grand nombre d’activités. Dans tous les cas, Imogen Beynon du United Workers Union a suscité l’attention de The Star de résoudre rapidement le problème. Dans un communiqué, le responsable a expliqué que cette forme de sous-paiements s’avère être limitée une fois que cela touche des personnes protégées par une convention syndicale. Cette affaire met aussi en exergue l’intérêt des entreprises pour les salaires moindres à l’attribution adéquate.
Au total, les salaires des travailleurs s’élèvent à environ 3, 3 milliards de dollars sur une durée de six ans. Le montant ne remplit en aucun cas les exigences attendues par le personnel en guise de qualité de vie et de compensations des heures supplémentaires. En ce qui concerne l’action de Star Entertainment Group Ltd, elle est en constante augmentation depuis le 27 janvier. Le rapport d’exploitation au premier semestre affiche un EBITDA favorable de 30 millions de dollars et une perte à hauteur de 70 millions de dollars. La tendance demeure variable compte tenu des impacts de la crise sanitaire actuelle.
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