L’entreprise de casino Sands Corp ou Las Vegas Sands vient d’obtenir un bail de 99 ans dans le comté de Nassau. Elle veut ouvrir un nouvel hôtel-casino sur la parcelle où est bâti le Nassau Coliseum, salle de sport située à Uniondale, à 30 kilomètres du centre de New York. Ce projet est même soutenu par la législature du comté de Nassau qui a accepté de louer ce lieu à la société dirigée par Robert Goldstein. Maintenant, cette société doit convaincre 4 instances distinctes : un comité consultatif communautaire qui va étudier la question de la nécessité de lui accorder une licence, la Gaming Facility Location Board qui examinera aussi le dossier, la commission des jeux de l’État de New York (NYSGC), un organe important de la chaîne et enfin, le juge (au sujet de la plainte déposée par l’université de Hofsra qui estime qu’il y a eu vice de procédure dans le processus de validation du contrat de bail, car le public n’a pas été consulté comme la loi l’exige).
Transformer le Nassau Coliseum en casino pour générer plus d’argent dans le comté de Nassau
Dans le but d’ouvrir un nouveau casino à Uniondale dans le comté de Nassau dans l’Empire State, la compagnie de casino Sands Corp, communément appelée, Las Vegas Sands vient d’obtenir l’approbation des membres de la législature du comté de Nassau pour profiter d’un bail foncier de 99 ans. Grâce à cette acception qui a été validée par 17 membres sur les 19 que compte cette assemblée votante, l’activité de cette entreprise de jeu va générer d’importants revenus sur le plan financier et social (en termes d’emploi surtout). Le futur établissement sera érigé sur la parcelle de terrain où est bâti le Nassau Coliseum.
À se référer simplement à l’aspect financier, la valeur de ce projet s’évalue à 5 milliards de dollars. Ce qui rassure sur un fait : le futur hôtel-casino sera bâti selon les normes architecturales modernes, avec des équipements et installations de pointe. Aussi, au-delà de cette contrepartie financière que ce projet va procurer au comté de Nassau, le fournisseur de jeu va aussi recruter une main-d’œuvre pour proposer plus d’emplois dans la zone. Dans les détails, les taxes qui seront prélevées sur les activités de Las Vegas Sands représenteront plusieurs millions de dollars. Dans le contrat de bail, l’exploitant du casino accepte de payer 5 millions de dollars par an pour l’occupation de cet espace sur lequel le casino sera situé. Et si jamais Sands décroche une licence de casino auprès des instances compétentes (qui seront listées plus bas), le montant de ce loyer sera multiplié par deux soit 10 millions de dollars par an. En outre, lorsque la construction du casino sera terminée et que l’opérateur aura commencé à exploiter cet établissement, le comté de Nassau aura droit à 25 millions de dollars pour les trois premières années. Dans cette somme d’argent, le montant du loyer ne sera pas inclus. Pour contribuer encore à l’avenir et au développement du comté, après les trois premières années, les paiements destinés au comté augmenteront encore pour atteindre 50 millions de dollars par an. Hormis tous ces fonds, l’opérateur de jeu va également payer 1,8 million de dollars au département de police du comté de Nassau. Dans le même temps, les zones environnantes situées autour du casino bénéficieront également des avantages financiers. De façon globale, ce complexe de casino et de divertissement pourrait générer jusqu’à 100 millions de dollars de revenus pour les municipalités et les écoles du comté de Nassau.
À propos de ce projet, Bruce Blakeman en tant que responsable exécutif du comté de Nassau déclare qu’il s’agit d’une belle occasion de pouvoir développer sa circonscription. Ce projet sera bénéfique pour toute la population du comté. Il dit aussi être satisfait du vote qui a abouti à la validation du contrat de bail.
Longue procédure juridique supplémentaire et la résolution d’un contentieux civil engagé
Bien qu’il s’agisse d’une initiative positive, la survie et surtout la concrétisation de ce projet dépendent de plusieurs facteurs. Déjà, pour que le rêve de cette entreprise de jeu soit réalisé, elle doit réussir à convaincre trois instances administratives différentes. En effet, le comité consultatif communautaire qui se chargera de trancher la question de la nécessité d’accorder une licence de casino à cette entreprise doit donner son aval. Ensuite, la Gaming Facility Location Board examinera aussi la demande de Sands afin de voir si elle peut aussi répondre favorablement pour la validation du projet. En dernier lieu, la commission des jeux de l’État de New York (NYSGC) doit aussi se prononcer. Et d’après Brian O Dwyer, président de ladite commission, tout le contenu de la demande de l’opérateur passera au peigne fin pour s’assurer que le projet satisfait à toutes les exigences réglementaires.
À côté de son passage devant ces trois instances administratives, Sands doit aussi se pencher sur le contentieux initié par l’université Hofsra. Celle-ci a déposé une plainte contre le projet de casino de New York. Le motif de cette plainte est que : dans la planification et la validation du projet, le comté de Nassau a enfreint la loi sur les réunions publiques de l’État. En accordant à Sands ce bail de 99 ans, elle devrait préalablement consulter le public (mais hélas). Par conséquent le comté a violé les textes, voilà pourquoi l’institution éducative s’oppose à l’évolution de cette initiative.
Malgré tous ces éléments susceptibles de bloquer l’avancement du projet, ce géant mondial du jeu reste optimiste et espère bien convaincre toutes ces autorités compétentes devant lesquelles il sera appelé à se défendre. Et à entendre Robert Goldstein, le PDG de cette entreprise, la bonne nouvelle du bail va certainement aboutir à l’obtention d’une licence d’exploitation et à la construction du casino.
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