Le groupe d’investisseurs américain nommé Apollo Global Management vient de faire une importante offre d’acquisition de 2,5 milliards de dollars aux différents actionnaires du Great Canadian Gaming Corp (GCG). C’est depuis quelques jours maintenant que le GCG a fait l’annonce de la signature d’un accord d’acquisition définitif avec le groupe américain Apollo Management. Pour cette opération, les deux acteurs se sont mis d’accord sur un montant d’acquisition de 3,3 milliards de dollars canadiens, soit environ 2,52 milliards de dollars américains. Au rang des premières grandes décisions qui ont précédé cet accord d’acquisition, figure notamment le fait que GCG sera toujours basée au Canada et conservera également son équipe dirigeante canadienne, du moins en majorité. Cependant, certains actionnaires minoritaires du GCG ne sont pas d’accord avec cet accord, estimant qu’à ce prix, les perspectives à long terme du GCG ont été largement sous-évaluées.
Un accord intéressant
3,3 milliards de dollars canadiens, soit 2,5 milliards de dollars américains, c’est le montant que le groupe d’investisseur américain Apollo Global Management vient de mettre sur la table pour acquérir le Great Canadian Gaming Corp (GCG).
L’annonce est tombée il y a quelques jours, lorsque via un communiqué le GCG a annoncé qu’un accord d’acquisition définitif à hauteur de 2,5 milliards de dollars a finalement été trouvé avec les investisseurs d’Apollo Group.
Par cette action d’acquisition, Apollo veut obtenir les 25 sites de casinos répartis dans 4 provinces canadiennes que compte le GCG. L’on pense notamment au grand casino Woodbine, ou encore au River Rock Resort.
Par ailleurs, certaines concessions ont été obtenues par le GCG de la part des investisseurs américains. Il s’agit notamment du fait que l’opérateur GCG restera basé à Toronto au Canada, mais aussi, et surtout du fait que l’entreprise conservera une équipe de direction constituée en majeure partie de Canadiens.
Cependant, cette opération d’acquisition n’a pas satisfait tous les actionnaires du GCG d’un point de vue financier.
En effet, les derniers résultats publiés par GCG au troisième trimestre montrent que le groupe d’opérateurs de casinos a enregistré d’importantes pertes nettes d’exploitation évaluées à plus de 36 millions de dollars canadiens, et donc que sa trésorerie est constituée d’un solde de 472 millions de dollars canadiens et de 1,06 milliard de dollars canadiens qui représente le crédit non utilisé disponible.
C’est au vu de ces chiffres que trois principaux opérateurs et actionnaires minoritaires du GCG se disent non satisfaits par cet accord d’acquisition, il s’agit notamment de Bloombergsen Investment partners, Madison Avenue partners et Breach Inlet Capital Investors.
Selon ces derniers, l’offre d’acquisition n’a pas assez tenu compte des perspectives à long terme qu’offre le GCG, et a donc été largement sous-évaluée.
Un contexte difficile
Cet accord d’acquisition intervient alors que le contexte financier actuel n’est pas du tout à son beau fixe, au vu des nombreuses pertes enregistrées du fait de la crise sanitaire liée au Covid-19.
Du fait de la pandémie qui est très ravageuse, les autorités canadiennes ont dû prendre la lourde décision d’ordonner la fermeture d’espace de loisirs tels que les casinos, ceci afin de limiter la propagation du virus.
Une décision qui a fortement impacté les opérateurs du pays, même si par endroit, comme dans la province de l’Ontario, certains casinos étaient autorisés à ouvrir, mais un couvre-feu ainsi qu’une limitation de leurs capacités d’accueils leur sont imposés.
Et encore, même ces quelques chanceux, sous la menace d’une deuxième vague de contamination, seront de nouveau contraint de fermer leurs portes au public.
Quoi qu’il en soit, cette acquisition marque tout l’intérêt que porte désormais le groupe d’investisseurs américain Apollo Management à l’industrie des jeux d’argent par les temps qui courent.
En effet, un peu plus récemment, le groupe annonçait avoir fait l’acquisition de plus de 500 millions d’euros d’actions au sein de l’opérateur de loterie et de paris d’origine tchèque, le groupe Sazka.
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