Les casinos sont prêts à tout pour se forger une réputation et pour espérer de gagner le cœur de leurs clients. Les six casinos de Bretagne et de la Normandie ainsi que le casino de Roscoff ont eu un petit accrochage avec la cour administrative de Nantes l’année dernière. L’installation des machines à sous dans l’espace destiné aux fumeurs a été interdite par celle-ci. Par l’intermédiaire d’extracteurs d’air, même les plus grands fumeurs pouvaient jouer sans contraintes. Cette stratégie a été mise en place pour une noble cause. Pour la santé du chiffre d’affaires des casinos, ces maisons de jeux avaient décidé de lever l’interdiction de fumer dans l’enceinte de l’établissement. Cette prohibition faisait chuter le taux de fréquentation des palaces de jeux lucratifs.
La cour administrative d’appel de Nantes est très stricte concernant la santé publique. Après maintes et maintes preuves pour le débat des machines à intégrer dans les fumoirs, la cour administrative d’appel reste de marbre. La requête des six casinos a été malheureusement rejetée. Par ailleurs, la cour est formelle, les machines à sous sont interdites dans leurs locaux pour les joueurs qui fument.
Une bataille perdue d’avance pour les groupes Tranchant et Barrière
Pourtant le 23 août 2013, le ministère de l’Intérieur contredit ce qui été énoncé dans le courrier du Secrétaire d’État à la Santé disant que les extracteurs d’air répondaient aux codes de la santé publique. Selon lui, installer un local à part nécessite du personnel contre la dépendance aux jeux d’argent. De plus, d’après la loi qui régit les jeux d’argent, une machine a besoin d’un mécanicien en cas de panne. Les avocats respectifs des groupes Tranchant et Barrières sont pour la liberté de circulation des fumeurs dans l’enceinte du casino et insistent sur l’autonomie des machines. Le Maître Virginie Delannoy de Barrière affirme le poids de la décision des casinos de se lancer sur un projet promoteur. Malgré les bonnes tentatives de défenses, la cour d’appel décrète que les caméras de surveillance et les dispositifs ne garantissent pas le respect de code de la santé publique en cas d’urgence.
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