Camelot, la société chargée de la loterie nationale britannique a présenté un bilan satisfaisant pour l’exercice 2018-2019 qui s’est achevé le 31 mars 2019, avec des performances record pour les ventes de billets sur mobile et tablette. La croissance du chiffre d’affaires de l’entreprise est due en partie à l’augmentation des revenus de la commercialisation en ligne des produits de l’entreprise (produits digitaux). Malgré quelques difficultés, Camelot a su garder la tête haute, même si le montant des revenues destinées aux bonnes œuvres à diminuer. Pour le régulateur local (UKGC), ce montant est à améliorer.
Des performances record pour les ventes de produits digitaux/numériques
Camelot est le nom de l’opérateur chargé de la loterie au Royaume-Uni. Celui-ci a réussi à faire grimper son chiffre d’affaires au cours de la dernière année commerciale qui s’est achevée pour lui le 31 mars 2019.
Le dernier exercice de Camelot va du 1er avril 2019 au 31 mars 2019. Durant cet espace de temps, l’opérateur a réalisé des chiffres intéressants sur le double plan comptable et commercial. En fait, la société de loto a réussi à augmenter son chiffre d’affaires de 255,1 millions de livres sterling. Ainsi, le chiffre d’affaires de l’entreprise est passé à 7,21 milliards de livres sterling.
Cette croissance de chiffre d’affaires est due d’une part à la croissance des ventes des produits numériques de la société. Cette source de revenus a permis à l’entreprise d’encaisser 1,8 milliard de livres sterling, à la place du 1,6 milliard de l’année d’avant. Les jeux disponibles sur les périphériques mobiles à l’image des Smartphones et des tablettes ont contribué à hauteur de 1,02 milliard de dollars, soit 55 % du chiffre total. Cela représente en réalité un chiffre d’affaires record que Camelot vient de battre dans ce segment de revenu.
Du côté de la vente en détail, l’entreprise affiche aussi bonne mine. Les revenus ont augmenté de 73,8 millions de livres sterling, fixant le chiffre d’affaires généré à 5,37 milliards de livres sterling durant l’exercice 2018-2019. En retour, l’entreprise avait reversé 4,13 milliards de livres sterling en guise de gain aux joueurs.
Quelques bémols tout de même
À côté du succès commercial de Camelot, l’entreprise a enregistré quelques mauvaises performances sur d’autres plans. Il s’agit d’abord du plan des bonnes œuvres. Le montant alloué aux bonnes œuvres a réduit de 0,6 million de livres sterling. Sur cet aspect Neil McArthur, le président de la commission britannique des jeux a confié qu’il mettra un point d’honneur à ce que ce montant soit mieux côté prochainement.
Par ailleurs, il y a d’autres bémols à signaler dans certains secteurs importants de l’opérateur de la loterie nationale britannique. En effet, la vente des tickets de jeu célèbre tel que le Lotto national, Thunderball et Euro Millions, n’ont pas connu d’augmentation. Au contraire, ces deux sources de revenus importants ont enregistré une baisse légère que l’entreprise justifie partiellement par le faible nombre de tirages de 100 millions (EuroMillions) au cours du dernier exercice.
Des performances encourageantes dans l’ensemble, mais encore perfectibles
Les bons chiffres 2018 de Camelot restent exceptionnels au vu de ce que l’entreprise a traversé. En 2017, Camelot s’est complètement remis en question après la démission de son directeur général. Elle a dû repenser sa stratégie de vente de billet pour redresser les mauvaises ventes de billets enregistrées en 2017. En 2018, l’entreprise a été frappée par une amende qui s’élevait à 1,15 million de livres sterling à cause d’une application défectueuse, et d’un bilan de gain peu lisible.
Pour redresser le tir, Camelot envisage renforcer sa stratégie commerciale de la vente en détail. Il envisage ainsi de densifier son réseau de distribution avec la signature de nouveaux partenariats d’affaires avec d’autres structures. C’est ainsi qu’il a commencé à traiter avec les supermarchés Ali qui ont plus de 550 points de vente dans le pays en été 2018.
Pour Nigel Railton, le directeur général de Camelot, les résultats de l’entreprise à la fin du dernier exercice sont satisfaisants. Il relève les améliorations qu’a connues l’entreprise au cours de l’année sur le plan de son offre, de ses ventes, et de l’expérience de ses joueurs. Pour lui, l’année prochaine verra se développer le nouveau jeu qu’a lancé l’entreprise en mars dernier. Mais Nigel Railton demeure réaliste. C’est ainsi qu’il a aussi relevé le fait que le marché dans lequel se trouve l’entreprise qu’il dirige devient de plus en plus concurrentiel.
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