Toujours aussi bon, le marché des jeux en ligne portugais se développe considérablement. Pour eux, 2017 fut des temps glorieux, car l’année était vraiment fructueuse. Il est donc sur une bonne route. Pourtant, le premier trimestre de 2018 s’affiche autrement. Le résultat est peu satisfaisant, et les statistiques sont en baisse par rapport au dernier trimestre de l’an dernier. La taxation de l’État est remise en cause.
Ses débuts glorieux
Lancé depuis mai 2016, le commerce des jeux en ligne portugais est encore tout jeune et neuf. Et il a du potentiel. En plein développement, leur marché connaît toujours une hausse remarquable. Chaque trimestre était donc un succès. Pourtant, cette hausse diminue en 2018. Mais pour quelle raison ? Malgré le fait que l’administration portugaise a autorisé le commerce des jeux virtuels, les affaires ne sont pas aussi bonnes. Si les opérateurs espéraient trouver leur rythme de croisière, ils se sont trompés.
D’après ces derniers, cela est dû à une forte taxation. Les bénéfices obtenus sont donc légèrement médiocres. Ce qui fait que le nombre d’opérateurs actif dans le pays est restreint, seulement sept en tout. Les opérateurs réclament donc la révision de cette taxation. Jusqu’à présent, ils n’ont obtenu que 33,8 millions de chiffre d’affaires.
Les paris sportifs sont plus ou moins touchés par cette régression. Leur chiffre d’affaires du premier trimestre affiche un bilan de 17,4 millions d’euros. Or, cette somme ne dépasse pas du tout celui acquis durant le premier trimestre dernier. Par rapport au premier trimestre dernier, ce chiffre est plutôt stagnant. Notamment, dans ce domaine, le plus dynamique reste le football. À lui seul, il gouverne 75 % de ce chiffre. À noter que la coupe du monde va bientôt démarrer, les opérateurs pensent que celle-ci va changer la donne sur le revenu des paris sportifs.
Le secteur des jeux d’argent souffre d’instabilité
Par ailleurs, du côté des casinos en ligne, ces derniers ont quand même marqué pour ce premier trimestre 2018. Le régulateur SRIJ (Serviço Regulação e Inspeção de Jogos do Turismo de Portugal) a remarqué une croissance de 18 % par rapport au T1 2017. Ensemble, ces plateformes de jeux virtuels ont recueilli 16,4 € millions. D’après les informations, l’arrivée de ces trois nouvelles licences aurait été la cause de cet accroissement.
Les jeux en ligne restent donc un actif plus ou moins instable sur le marché portugais. Mais pour les rentabiliser un peu plus, les opérateurs sont à la demande de plus de souplesse de l’État au niveau des taxes.
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