Le régulateur britannique des jeux de hasard, l’United Kingdom Gambling Commission a annoncé d’importants changements dans l’industrie du jeu, à partir de l’année prochaine. Lesdits changements sont des réformes qui poursuivront plusieurs buts, parmi lesquels, la mise en place d’un meilleur système de collecte des données, pour l’adoption d’une réglementation plus adaptée. Pour mettre au point ses réformes de façon efficace, le régulateur va procéder par des consultations, des examens ou encore le développement d’un système d’ombudsman.
Le régulateur britannique annonce de solides changements dans l’industrie du jeu en 2024
Au Royaume-Uni, d’importants changements seront réalisés dans l’industrie locale du jeu de hasard. C’est ce qu’a annoncé le régulateur du secteur du jeu de hasard, l’United Kingdom Gambling Commission (UKGC), par le biais de son directeur des politiques, Ian Angus. Ces changements seront effectués au fur et à mesure que se poursuivront les consultations. Le régulateur UKGC va procéder à une série de réformes visant à adapter l’industrie britannique du jeu de hasard aux évolutions du temps. En outre, les changements devraient permettre au l’UKGC un meilleur exercice de son devoir de régulateur de l’industrie du jeu.
Pour mettre en place des réformes efficaces et adaptées, le régulateur des jeux prévoit de recourir à des consultations. Celles-ci sont des questions posées aux professionnels et experts du milieu du jeu au Royaume-Uni. Les réponses aux consultations seront rendues publiques à mesure que se poursuivront-elles. Le directeur des politiques de l’UKGC a dévoilé quelques aspects de l’industrie de jeu qui seront soumis aux changements. À cet effet, il cite entre autres les conditions de licence ou encore les codes de bonnes pratiques.
Les changements prévus seront basés sur les résultats des consultations, optimisées par les nouveaux progrès réalisés en termes de consultation. Seront également pris en compte l’examen des soumissions et le développement d’un système d’ombudsman.
Les changements substantiels annoncés seront visibles dès l’entame de la nouvelle année
À partir du début de l’année prochaine, les premières réformes devraient commencer à entrer en vigueur dans l’industrie. C’est ce qu’a déclaré le directeur des politiques de l’UK Gambling Commission, Ian Angus. Une déclaration faite un peu plus tôt cette semaine lors de son allocution devant le Conseil des loteries. Angus avance que les changements les plus importants devraient être perceptibles dès l’entame de l’année 2024 et plus encore au fur et à mesure qu’elle avance.
Les changements seront rythmés par les publications des réponses des consultations qui seront réalisées. C’est dire que dès la publication de la réponse d’une consultation, un changement significatif sera opéré dans l’un des aspects importants de l’industrie britannique du jeu de hasard.
Le directeur des politiques de l’UK Gambling Commission a donné un aperçu général de ce que sera la prochaine année 2024, en termes de changements. Il énonce devant le Conseil des loteries que des réformes seront apportées au LCCP, notamment après examen des soumissions reçues et le développement d’un système d’ombudsman. Ian Angus annonce que durant toute l’année, le régulateur poursuivra avec les consultations. Il fait ainsi l’annonce d’une prochaine année chargée, avec des consultations et des réformes continues.
Il est alors normal d’espérer qu’avec toutes ces réformes prévues pour l’année prochaine, l’industrie britannique du jeu de hasard soit davantage plus sûre, plus responsable et avec le moins de criminalité possible. Un climat qui contribuerait à attirer encore plus d’investisseurs, notamment des opérateurs de jeux ou encore des fournisseurs de contenu en ligne ou terrestres.
Les consultations prévues porteront sur des thèmes variés
L’United Kingdom Gambling Commission a donné quelques indications sur les thèmes ou aspects du jeu qui seront soumis à consultation. Les consultations porteront sur l’amélioration du choix des joueurs en termes de vente croisée et de marketing direct ou encore sur la vérification de l’âge dans les salles de jeux, casinos et assimilés.
L’UKGC lancera également des consultations sur la suppression de certaines fonctionnalités. Sont visées ici notamment celles qui augmentent l’intensité du jeu sur les jeux de casino en ligne autres que les machines à sous. Les contrôles de vulnérabilité financière et les évaluations des risques financiers sont également autant de thématiques qui feront l’objet de consultations.
Se voulant transparent dans sa démarche, le régulateur britannique a révélé les thématiques qui seront soumises à interrogation lors de la prochaine série de consultations. Il a également fait part des projets prévus pour l’année prochaine. Lesdits projets en question seront d’importants atouts pour l’analyse et la recherche de la manière la plus appropriée pour l’utilisation des données d’exploitation.
Les transformations à venir dans l’industrie du jeu au Royaume-Uni sont l’affaire de tous
Tous les responsables en service chez le régulateur des jeux sont impliqués dans la mise en marche des prochaines réformes de l’industrie du jeu. Tous ont cité chacun un pan essentiel desdites transformations à venir.
Tim Miller, le directeur général de l’UK Gambling Commission a fait une précision le mois dernier. Il a communiqué sur les sujets qui seront au menu lors de la prochaine série de consultations. Celles-ci sont prévues pour commencer au début de l’hiver. Selon Tim Miller, elles se concentreront sur des sujets tels que les outils de gestion de jeux de hasard et les incitations socialement responsables. Le directeur général donne ainsi le ton au programme d’activités à venir.
Un peu plus tôt en octobre dernier, c’est le directeur de la recherche et des statistiques qui s’est distingué. Ben Haden a annoncé les projets que la Commission prévoit de développer au cours des six prochains mois. Les projets en question impliquent des déclarations réglementaires et des données quotidiennes agrégées sur les joueurs. L’objectif poursuivi ici étant de permettre une meilleure utilisation des données d’exploitation.
Ian Angus, le directeur des politiques de l’UK Gambling Commission a pour sa part ajouté d’autres projets particuliers prévus par le régulateur. Notamment ceux ayant pour but entre autres la réforme des pratiques de collecte de données et d’enquête.
L’United Kingdom Gambling Commission va créer un nouveau système de collecte de données
Le régulateur va bientôt mettre sur pied un nouveau système de collecte de données. C’est ce qu’a annoncé son directeur des politiques, Ian Angus. Bien que ce dernier ait rappelé toute l’utilité des données de l’enquête NHS Health Survey de 2018 et de l’enquête téléphonique trimestrielle, il y trouve toutefois quelques limites. Selon Ian Angus, les enquêtes susmentionnées ne rendent pas suffisamment compte de la réalité. Elles ne comporteraient pas toute la technicité et la pertinence requises pour la collecte de données. C’est cette raison qui a motivé le régulateur à entreprendre la création d’une nouvelle référence en matière de collecte de données.
L’UKGC va lancer son « enquête sur les jeux de hasard pour la Grande-Bretagne ». Selon le directeur des politiques du régulateur des jeux, la nouvelle enquête mise sur pied sera la plus importante de ce type, notamment en matière de prévalence et de participation aux jeux de hasard dans le monde. La nouvelle enquête du régulateur britannique à plein régime pourra rapporter environ 20 000 réponses par an. Elle sera plus efficace et plus fiable en termes de collecte de données.
Ian Angus ajoute que la nouvelle enquête sur les jeux de hasard pour la Grande-Bretagne fournira des données hautement plus précises. Les données collectées avec la nouvelle enquête mise en place par le régulateur seront plus à jour et conduiront à l’adoption d’une meilleure réglementation pour tout le secteur du jeu en Grande-Bretagne. Il conclut en révélant que le travail de terrain a déjà été lancé et se poursuit encore actuellement. L’UK Gambling Commission commencera à publier les résultats de l’enquête dès l’année prochaine, notamment à partir du printemps.
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