Dans un rapport, le groupe parlementaire multipartite APPG, accuse l’United Kingdom Gambling Commission UKGC (commission britannique des jeux de hasard) d’être trop sévère envers les opérateurs et fournisseurs du secteur. D’après ce groupe constitué de plusieurs députés partis politiques du pays, le régulateur des jeux britannique est moins indulgent. Souvent il outrepasse ses compétences lorsqu’il décide de réduire les taux de dépendance liés aux jeux. Mais l’UKGC brandit plusieurs raisons pour rejeter ce rapport. Le fait que Conor McGinn, le vice-président ait quitté l’APPG est un signe de faiblesse. Aussi, tous ces cadeaux et dons en nature ou en espèces perçues par l’APPG ou encore l’intervention de plusieurs de ses membres aux soirées de parrainage organisées par les entreprises de jeux sont suffisants élaborer un rapport insensé.
Une critique sévère
Dans un rapport, l’APPG, un groupe parlementaire multipartite au Royaume-Uni, critique le régulateur des jeux d’argent du pays (UKGC= United Kingdom Gambling Commission) d’être trop sévère envers les opérateurs du secteur. Dans ce document que The Guardian considère comme un projet, ce groupe constitué de députés de tous les partis politiques du pays, trouve que le chien de garde des casinos agit négativement lorsqu’il incite le gouvernement à prendre des mesures spéciales pour visser davantage le secteur. Aussi, l’APPG accuse le régulateur de tenter de réduire le taux des jeux d’argent dans ce pays. D’après ce groupe, il faudrait que la UKGC modifie de toute urgence sa manière de fonctionner pour que tout soit rétabli dans le secteur. En ce moment, cette structure est considérée comme un tyran qui ne permet pas aux opérateurs du secteur de bien mener leurs activités professionnelles.
Ce rapport contient des conclusions controversées et des arguments qui viennent améliorer la situation des opérateurs de l’industrie des jeux problématiques. En effet, par le passé, ce groupe n’avait pas adopté une telle position, chose très surprenante et difficile à percevoir. En principe, l’APPG devrait s’allier à la UKGC.
Dans son rapport, l’APPG mentionne une série de reproches à l’égard de la UKGC et se dresse contre elle pour ce qui s’est passé dans le passé. Ainsi, le groupe argumente en disant que cette commission des jeux a intentionnellement essayé de saper le secteur pour modifier un modèle qui se veut être plus favorable à l’essor des casinos terrestres ou des salles de jeux. Mais de son côté, la UKGC refuse d’admettre ce reproche, car très souvent, elle a aussi été critiquée d’être indulgente par le passé.
Aussi, il est reproché à la commission d’être sortie de son cadre de compétence sur le plan matériel. Techniquement, ce groupe affirme que le régulateur agit en dehors de son champ d’activité tel que délimité par la loi. Par exemple, en se concentrant principalement sur la recherche d’un résultat comme la réduction du taux des jeux sur l’étendue du territoire britannique, il s’égare. Pour tenter de se justifier à ce niveau, la commission britannique de jeux semble étrange à de telles affirmations. Si ce rapport était si crédible, l’un des membres de l’APPG (Connor McGinn) ne se serait pas retiré du groupe. En sa qualité d’ancien vice-président du groupe parlementaire multipartite, il a préféré prendre ses distances avec ce groupe. Il n’approuve pas aussi ce rapport qui vient d’être publié.
Une position étonnante
Actuellement, la UKGC est en train d’examiner profondément ce rapport. D’après ce régulateur des jeux de hasard, ses actions ont toujours été promotrices et protectrices. Faire plaisir aux fournisseurs des jeux d’argent et toutes ces entreprises qui opèrent en ce moment dans ce secteur est loin d’être simple. Les opérateurs sont toujours insatisfaits des activités du régulateur. C’est surtout le cas lorsqu’ils découvrent que ce dernier essaye de mettre en place un système de jeu plus sûr et responsable, a déclaré la UKGC.
D’une part, la UKGC estime que ce rapport est une forme d’insulte de la part du groupe parlementaire multipartite vis-à -vis des déclarations faites par la commission des comptes publics et du bureau national d’audit.
D’autre part, la UKGC estime que le groupe a été corrompu par des cadeaux et des mesures de relance financières offerts par les sociétés de jeux d’argent britanniques. Ce qui fragilise ainsi son degré de critique contre ces opérateurs et entreprises qui ont plusieurs fois organisé des soirées de parrainage où certains membres de l’APPG ont été identifiés.
En outre, d’après l’intervention de Matt Zarb-Cousin, directeur de Clean Up Gambling, ce rapport est loin d’être sérieux, puisque la majorité de ces députés deviennent de plus en plus amis avec les fournisseurs de jeux d’argent. Ce dernier est étonné de voir des politiciens se plaindre et prendre le parti des gouvernés en disant d’une réglementation qu’elle est très sévère.
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