Plusieurs sociétés de jeu du Royaume-Uni ont pris l’engagement de dépenser 100 millions de livres sterling pour permettre aux joueurs de casino de profiter des offres sans risquer de tomber dans des comportements dangereux pour eux et pour leur famille.
Concurrents d’habitude, mais alliés cette fois pour la même cause
Plusieurs sociétés ont décidé, en plus de leurs offres habituelles, s’unir pour financer des actions pour venir en aide à leur clientèle. Ces sociétés sont au nombre de 5. Il s’agit en premier lieu de bet365, suivi de Sky Betting and Gaming. Vous retrouverez également William Hill et Flutter Entertainment, accompagné de GVC Holdings. La nouvelle a été annoncée mardi de la semaine passée. L’argent qui sera déboursé aura pour but de financer la mise en place de mesures beaucoup plus poussées pour permettre à tous les clients de jouer sereinement sans craindre de tomber dans la dépendance.
Déjà des actions concrètes
Pour parvenir à leur objectif, ces sociétés ont tout de suite mis sur pied des actions concrètes qui permettront cette amélioration. Ces sociétés reversaient déjà pour cette bonne cause des contributions volontaires. Ces dernières représentaient 0,1 % de leur rendement. Ce pourcentage a donc été revu à la hausse. Au lieu de 0,1 %, l’objectif est qu’en 2023, ces contributions soient de 1 % du rendement brut. De cette façon, les cinq opérateurs réunis débourseront la somme incroyable de 100 millions de livres sterling au cours des quatre années qui s’annoncent. Cette démarche a été faite en coordination avec le département britannique du Numérique, de la Culture, des Médias et des Sports, ainsi qu’avec le ministère de la Santé et des Affaires Sociales.
Un champ d’action plus large
L’action menée par ces établissements devrait avoir des conséquences positives pour les joueurs. Premièrement, plus de joueurs rencontrant des problèmes concernant leur relation avec les jeux d’argent pourront être traités, et ce, de façon adéquate. En effet, le nombre de personnes qui bénéficieront d’un suivi est estimé entre 2,5 % et 10 %. Les chiffres ont donc, comme il est possible de le constater, été multipliés par 4.
En second lieu, l’action des opérateurs ne s’arrêtera pas là. Ils ont décidé en plus d’augmenter le nombre de messages d’informations sur les jeux de casino et le suivi d’une politique de jeu responsable. Ils s’engagent également à soutenir les campagnes de sensibilisation en rapport avec ce même problème. Ils ont en plus de cela décidé de faire davantage attention au contenu de leurs différentes campagnes marketing, de leurs publicités et de leurs programmes de parrainage.
Pour que toutes ces actions fonctionnent, un autre engagement concernant un réel partage des informations a aussi été pris. Ce dernier a pour but de protéger encore plus et de façon plus efficace, les joueurs considérés à problème. Cette action s’appuie sur un système d’auto exclusion multi opérateurs GAMSTOP et son équivalent. Pour s’assurer que tout cela sera fait de façon transparente par tous les opérateurs, ils devront publier leurs progrès respectifs au niveau de leurs déclarations d’assurance annuelles auprès de la Commission du Jeu britannique. Ces déclarations devront confirmer que les 1 % des rendements engagés ont bien été reversés.
De bonnes actions avec quelques répercussions négatives sur ces opérateurs bienfaiteurs
Malgré toute la bonne volonté émanant de ces actions, elles ont tout de même eu de sérieuses répercussions sur des sociétés de renom. Malheureusement pour elles, ces retombées ne sont pas positives, bien au contraire. Les actions de certains opérateurs ont connu une baisse en bourse dès l’annonce du projet. Flutter Entertainment a vécu la baisse la plus lourde. Celle-ci est de 2,46 % et ses actions ont désormais une valeur égale à 6 020 pence par action. William Hill se retrouve de son côté avec une perte de 1,94 % sur ses actions. Ces dernières valent dorénavant uniquement 153,80 pence par action. Les actions de GVC Holdings quant à elles ont reculé de 1,46 % ; elles se retrouvent maintenant à 659,80 pence par action. Cette dernière est la société, parmi les trois cités, qui a connu la baisse la moins grande.
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