Le territoire américain se prépare déjà aux élections présidentielles qui auront lieu en 2020. Parmi les candidats, Andrew Yang en lice pour la nomination du Parti Démocrate, qui fait parler de lui en publiant sur son compte Twitter son intention de soutenir la légalisation du poker en ligne au niveau fédéral. C’est le premier à communiquer officiellement son opinion sur le sujet.
Des arguments financiers en première ligne
Andrew Yang est un militant du revenu universel et de la légalisation fédérale du cannabis. Ce dernier a déclaré que la protection des joueurs ne s’appuie pas sur l’interdiction des jeux en ligne. Il affirme que cette mesure ne fait qu’inciter les utilisateurs à se rediriger vers des offres non réglementées et illégales. Il faut dire que les plateformes de jeu pullulent sur le net et attirent de nombreux internautes incrédules. Aujourd’hui, les parieurs préfèrent se connecter sur des sites non régulés et non conformes à la juridiction en vigueur. Outre cette pratique, Yang souligne également les revenus engrangés par le marché du poker online. Il s’agit de gros gains qui l’administration pourra profiter. Suite à ce poste, le joueur de poker Joey Ingram n’a pas tardé à manifester son avis sur le podcast du politicien.
Après cette déclaration, aucun autre candidat ne s’est exprimé sur cette éventualité. Le secteur des jeux n’est nullement une priorité pendant cette campagne présidentielle. Depuis 2006, le marché des jeux en ligne reste toujours en retrait surtout avec le maintien de l’Unlawful Internet Gambling Enforcement Act. L’autorisation du poker online aux USA est loin d’être une réalité et de plus, Andrew Yang ne se positionne en tant que favori pour l’investiture démocrate. De ce fait, ses propos ne seront pas pris au sérieux par la plupart des professionnels et de la population. Selon les officines de betting, Hillary Clinton a autant de chances d’être élu représentant le Parti démocrate lors de l’élection.
Dans le secteur du poker en ligne, les élus américains ne semblent guère se précipiter vers une ouverture du marché. De leur côté, les acteurs sont nombreux à s’imposer attirant un grand nombre de joueurs, que ce soit amateurs ou professionnels. Si la loi venait à changer, certains groupes spécialisés dans les jeux et poker en ligne seraient les principaux gagnants en engrangeant des revenus conséquents.
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